En présentant cette législation, le sénateur Cruz a souligné que « Raïssi est responsable du massacre de dizaines de milliers d’Iraniens innocents. Ils devraient tous deux être soumis à toute la force des sanctions américaines. Je suis fier de présenter cette législation pour garantir que nous continuons à imposer des sanctions critiques pour isoler le régime iranien et bloquer ses activités malveillantes. »
Le sénateur Kevin Cramer (R-N.D.), un autre co-sponsor de ce projet de loi, a déclaré : «L’ayatollah Khamenei et Ebrahim Raïssi ont utilisé leurs positions pour s’enrichir tout en terrorisant les citoyens iraniens et les alliés de l’Amérique. Notre projet de loi empêcherait le président Biden d’annuler les sanctions imposées à ces membres moralement en faillite du régime iranien. »
Le projet de loi appelle le gouvernement des États-Unis à « imposer des sanctions à l’encontre du guide suprême de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, et de Sayyid Ebrahim Raisol-Sadati, qui a été élu président de la République islamique d’Iran lors de l’élection présidentielle de 2021. »
« Le président imposera les sanctions décrites dans la loi sur la responsabilité (sous-titre F du titre XII de la loi publique 114-328 ; note 22 USC 2656) à l’égard du guide suprême de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei et Sayyid Ebrahim Raïssol-Sadati, qui a été élu président de la République islamique d’Iran lors de l’élection présidentielle de 2021 », lit-on en partie dans le projet de loi.
« L’Amérique doit tenir les dirigeants iraniens responsables de décennies de violence, de terrorisme et d’atteintes aux droits humains, et l’ayatollah Khamenei et Ebrahim Raïssi devraient être sanctionnés en vertu de la loi Global Magnistky.
Alors que le régime iranien sévit contre les Iraniens exigeant des libertés fondamentales, le moment n’est pas venu pour l’Amérique d’alléger la pression sur les despotes qui ont systématiquement opprimé leur propre peuple et mis en danger la sécurité du reste du monde », a déclaré le sénateur Thom Tillis (RN. C.)
Le chef suprême du régime iranien, Ali Khamenei, a choisi Ebrahim Raïssi comme nouveau président du régime le 19 juin. Le peuple iranien a boycotté cette fausse élection et a montré son désir de changement de régime.
Raïssi est un criminel notoire qui a occupé des postes de direction au sein du régime. Avant de devenir président du régime, Raïssi était le chef du pouvoir judiciaire et a supervisé la répression contre les manifestants lors des grandes manifestations iraniennes en novembre 2019. Cependant, le sombre bilan de Raïssi en matière de droits humains remonte aux années 1980. Raïssi était membre de la « commission de la mort » à Téhéran qui était responsable du massacre de prisonniers politiques à l’été 1988. Plus de 30 000 prisonniers politiques ont été massacrés en 1988 ; la plupart des victimes étaient des partisans de l’OMPI.
S’exprimant lors du Sommet mondial pour un Iran libre, le 10 juillet, le Premier ministre slovène Janez Jansa a déclaré que la communauté internationale avait « oublié » le massacre de 1988 « depuis près de 33 ans ». L’événement avait pour ambition à amener cette question au premier plan des esprits des décideurs, et l’inauguration imminente de Raïssi devrait tendre vers cela. Comme l’a dit Mme Radjavi, l’avènement de la nouvelle administration est en effet un test décisif pour l’engagement de la communauté internationale envers les principes universels des droits de l’homme et le triomphe mondial de la démocratie.
Au cours de ces dernières semaines, toute personne ayant les moyens de façonner les politiques occidentales envers l’Iran devrait exercer toutes les pressions disponibles pour faire du bilan du régime en matière de droits humains une pièce maîtresse de ces politiques. Lorsque cela sera fait, il devrait être impossible pour le monde d' »oublier » l’héritage de 1988, d’ignorer le rôle de Raïssi dans celui-ci, ou de l’accueillir en tant que représentant de l’Iran sur la scène mondiale sans se rendre compte à quel point cela insulte profondément l’ensemble de population qui a rejeté l’élection de Raïssi en juin.
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