vendredi 23 juillet 2021

L’Iran libère temporairement une écrivaine kurde après avoir contracté la Covid-19

Mozhgan-Kavousi

CSDHI – Le régime des mollahs a temporairement mis en liberté, Mozhgan Kavousi, écrivaine kurde et prisonnière politique, le 21 juillet après avoir contracté le coronavirus.

Mozhgan Kavousi a contracté la maladie Covid-19

A la suite de l’épidémie de la Covid-19 dans le quartier des femmes de la prison d’Evine à Téhéran, le coronavirus a infecté Mozhgan Kavousi. Ils l’ont envoyée en congé d’une semaine quatre jours après que les résultats de ses tests se soient révélés positifs, ont indiqué des sources au KHRN.

Le 13 juillet, la prisonnière politique est transférée de la prison d’Evine à Nowshahr, dans la province de Mazandaran, à sa propre demande. Cependant, après avoir passé la nuit dans le centre de détention des forces de l’ordre de la République islamique d’Iran (NAJA) à Nowshahr, elle est renvoyée à la prison d’Evine en raison d’un manque de coordination entre la prison d’Evine et les responsables judiciaires de Nowshahr.

Le 18 novembre 2019, l’Organisation du renseignement des pasdarans (IRGC) a arrêté Kavousi au domicile familial de Nowshahr. Les autorités l’ont libérée sous caution après avoir passé un mois en détention.

La cour d’appel de Mazandaran porte sa peine à 76 mois de prison

Le tribunal révolutionnaire islamique de Nowshahr l’a initialement condamnée à 69 mois de prison. Cependant, la cour d’appel de la province de Mazandaran a porté la peine à 76 mois et demi.

Dans un message publié sur son compte Instagram le 6 mars 2020, la prisonnière politique a écrit : « Le tribunal a rejeté mon objection et ma défense par l’intermédiaire de mon avocat, M. Mostafa Nili. Elle a accepté les revendications du procureur public et révolutionnaire de Nowshahr concernant la décision du tribunal de première instance. »

Elle a également écrit que sa peine d’emprisonnement pour « propagande contre l’État » est passée de six mois à sept mois et demi. Et sa peine d’emprisonnement pour « incitation à perturber l’ordre public » est passée de 30 mois à 36 mois. Elle a ajouté que le verdict concernant l’accusation d' »appartenance à des groupes anti-étatiques » est resté à 33 mois.

Conformément à l’article 134 de la loi sur la consolidation des peines, la peine la plus élevée est exécutoire. Par conséquent, la justice a porté la peine de Kavousi de 33 à 36 mois d’emprisonnement.

Les forces iraniennes ont arrêté la chercheuse, le 19 mai 2020, à Nowshahr pour purger une peine de trois ans de prison. Les responsables iraniens l’ont envoyé à la prison de la ville. Toutefois, ils l’ont transféré à la prison d’Evine de Téhéran quelques jours plus tard.

Source : KHRN

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