samedi 30 novembre 2024

Le Parlement européen cible la répression croissante des femmes en Iran

 – Le Parlement européen a proposé une résolution sur la répression croissante et systématique des femmes en Iran.

La proposition du Parlement européen, qui a été présentée mercredi 28 novembre, cite divers cas de répression, de violence, de discrimination, d’injustice et de violations des droits de l’homme à l’encontre des femmes par la République islamique.

Condamnation à mort de 6 prisonniers politiques pour appartenance à l’OMPI et insurrection armée

 • Khamenei veut empêcher le renversement du régime par des exécutions. Mais les jeunes insurgés feront trembler la terre sous ses pieds.

• Appel à une action urgente pour sauver la vie des prisonniers politiques condamnés à mort.

L’appareil judiciaire des mollahs a condamné à mort six prisonniers politiques : Abolhassan Montazer, Pouya Ghobadi, Vahid Bani-Amirian, Babak Alipour, Ali Akbar Daneshvarkar et Mohammad Taghavi, après des mois d’interrogatoires et de tortures.
Ils sont accusés d’«appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran » (OMPI/MEK), de «rassemblement et conspiration contre la sécurité », d’« insurrection armée contre le pouvoir », de « formation d’unité ou de groupe dans le but de perturber la sécurité nationale » et de « destruction de biens publics à l’aide d’armes de type lance-roquettes ».

Les classements académiques mondiaux de toutes les universités iraniennes sont en baisse

 Yousef Hojjat, directeur par intérim de l'Université Tarbiat Modares en Iran, a déclaré qu'en raison d'une « faible crédibilité financière », les classements académiques mondiaux de toutes les universités iraniennes ont baissé.

750 000 élèves non scolarisés en Iran

 Alireza Kazemi, le ministre de l'Éducation du régime iranien, a rapporté que 750 000 élèves ne sont pas scolarisés, notant qu'« environ 150 000 » d'entre eux sont dans l'enseignement primaire, tandis que les autres sont au collège.

Une ville française rend hommage à la prisonnière politique iranienne Maryam Akbari Monfared

 La municipalité de Villiers-Adam, en France, a affiché une grande affiche de Maryam Akbari Monfared, l’une des plus anciennes prisonnières politiques iraniennes, sur la façade de son hôtel de ville à partir du 9 novembre 2024, et ce pendant deux semaines. L’affiche, intitulée « Courage face à l’injustice », vise à mettre en lumière son combat permanent pour la justice. 

vendredi 29 novembre 2024

Iran : La solution démocratique face à un régime extrémiste et nucléaire

 Le régime iranien s’appuie depuis longtemps sur un discours qui se présente comme le seul choix viable en matière de gouvernance, affirmant que sans son emprise sur le pouvoir, le pays sombrerait dans un chaos semblable à celui de la Syrie ou de la Libye. Ce message, associé aux vestiges monarchistes – qui sont décrits comme fracturés et infiltrés – sert un double objectif. Il cherche à réprimer l’opposition en interne et à décourager le soutien international à l’opposition iranienne. Cependant, ce discours s’effondre lorsqu’on l’examine, car une alternative légitime et bien structurée existe : le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), dirigé par Maryam Radjavi.

Nasrin Sotoudeh demande au président de Singapour de gracier Masoud Rahimi Mehrzad

 –  Nasrin Sotoudeh, avocate spécialisée dans la défense des droits humains et lauréate de nombreux prix internationaux, dont le prix Sakharov du Parlement européen pour la liberté de l’esprit, le prix PEN/Barbara Goldsmith pour la liberté d’écrire et le prix européen des droits de l’homme, a demandé au président de Singapour d’accorder sa clémence à Masoud Rahimi Mehrzad, dont l’exécution est prévue demain, le 29 novembre 2024.

Dans son appel, elle écrit : « Je suis certaine que votre pardon et votre compassion peuvent avoir un impact significatif et positif sur la lutte contre la peine de mort en Iran. Je vous demande respectueusement de ne pas refuser cette opportunité à la société civile iranienne et, grâce à votre autorité légale, de nous soutenir dans cette lutte ».

Iran : Les victimes et les survivants du mouvement de protestation « Femme, vie, liberté » demandent des comptes lors d’une réunion avec la Mission d’établissement des faits de l’ONU en Allemagne

 OHCHR, GENÈVE – Les survivants de la violente répression du mouvement « Femme, vie, liberté » par le gouvernement iranien ont un besoin urgent de vérité, de justice et d’obligation de rendre des comptes pour les violations des droits de l’homme et les crimes contre l’humanité commis pendant et depuis les manifestations de 2022, a déclaré la Mission d’établissement des faits sur l’Iran après avoir tenu des consultations formelles avec eux en Allemagne.

L’appel à la justice du Monde : Des intellectuels du monde entier demandent la libération de Maryam Akbari Monfared

 Dans une déclaration convaincante publiée par Le Monde, un collectif d’éminents intellectuels, militants des droits de l’homme, défenseurs des droits des femmes et personnalités politiques ont appelé à la libération de Maryam Akbari Monfared, prisonnière politique détenue en Iran depuis 15 ans.

Parmi les signataires figurent Élisabeth Badinter, célèbre philosophe française, Ingrid Betancourt, ancienne sénatrice et militante colombienne, et Laurence Tubiana, figure emblématique de la politique climatique mondiale. Leur appel met en lumière non seulement les injustices subies par Maryam Akbari Monfared, mais aussi la répression systémique des femmes et des dissidents politiques sous le régime iranien.

Photos du « novembre sanglant » iranien en 2019 : le massacre d’État caché par une panne d’Internet

Le 29 novembre 2024 – Pour commémorer le cinquième anniversaire des manifestations du « novembre sanglant » de 2019 en Iran, au cours desquelles la République islamique a abattu un grand nombre de manifestants non armés dans les rues, le Centre pour les droits de l’homme en Iran (CHRI) s’est associé à Middle East Images pour présenter une puissante collection de photographies qui offrent un aperçu de l’une des répressions les plus brutales de l’État contre les manifestants dans l’histoire moderne de l’Iran.

jeudi 28 novembre 2024

Iran : manifestations de retraités et de professionnels de la santé

 Des manifestations ont été rapportées dans plusieurs villes iraniennes alors que les retraités, les professionnels de la santé et d’autres citoyens se sont mobilisés contre les mauvaises conditions de vie, les bas salaires et la négligence du régime à l’égard des revendications économiques de base.

Le cycle des crimes et exécutions sous Khamenei s’accélère dans la peur d’un soulèvement populaire

 • Entre le 25 et le 28 novembre, au moins 27 exécutions, soit une pendaison toutes les trois heures et demie.

• Depuis juillet, 540 exécutions recensées, un sinistre bilan sous la présidence de Pezeshkian.

Le cycle des crimes et des exécutions sous le régime de Khamenei s’accélère chaque jour dans la peur d’un soulèvement populaire. Tel Zahhak, tyran légendaire aux épaules chargées de serpents dévoreurs de jeunes, il envoie chaque jour davantage de jeunes à l’abattoir.

La nouvelle loi sur le « hijab et la chasteté » en Iran : un outil de répression et de contrôle

 Mohammad Bagher Ghalibaf, président du Majlis (Parlement) du régime iranien, a annoncé la promulgation prochaine du nouveau projet de loi « Hijab et chasteté ». Selon les médias officiels, ce projet de loi sera publié le 13 décembre et définira les responsabilités spécifiques de chaque agence gouvernementale en matière de mise en œuvre des réglementations relatives au hijab . Ghalibaf a également affirmé que le projet de loi éliminerait la présence de la police des mœurs.

Élimination de la violence à l’égard des femmes : Un projet de loi qui n’est jamais adopté

 Les femmes battues sont exploitées dans le jeu misogyne du régime clérical sur les projets de loi de prévention de la violence en Iran

« Élimination de la violence à l’égard des femmes », “Sécurité des femmes contre la violence”, “Protection, dignité et sécurité des femmes contre la violence”, “Protection de la dignité et soutien des femmes contre la violence”, et maintenant “Prévention de la violence à l’égard des femmes et amélioration de leur sécurité contre les abus” sont autant d’itérations d’une seule et même proposition de loi en Iran. Depuis plus de 13 ans, cette proposition de loi est restée au point mort. Elle refait surface de temps à autre pour apaiser l’opinion publique, puis passe d’un organe gouvernemental à l’autre sans progrès significatif.

Atefeh Rangriz condamnée à 7 ans et 7 mois de prison

 Atefeh Rangriz, une militante des droits des femmes originaire de Damghan, une ville du centre-nord de l’Iran, a été condamnée à 7 ans et 7 mois d’emprisonnement, ainsi qu’à une interdiction d’exercer des activités en ligne pendant 2 ans. Elle est actuellement en congé médical à la prison centrale de Shahroud, située dans la province de Semnan, en raison de la détérioration de son état de santé.

Le sort de Sudabeh Fakharzadeh : une prisonnière politique de 66 ans à la prison d’Evin

 Sudabeh Fakharzadeh, une prisonnière politique de 66 ans, purge actuellement une peine de cinq ans dans la tristement célèbre prison d’Evin à Téhéran.

Elle a été arrêtée par les forces de sécurité à la mi-mars 2023, alors qu’elle se trouvait dans le parc Chitgar, à Téhéran. Après une période d’interrogatoire intense, elle a été transférée dans le quartier des femmes de la prison d’Evin le 9 mai 2023.

mercredi 27 novembre 2024

Conférence à la Maison de la Chimie à Paris en présence de personnalités et de parlementaires

Conférence à la Maison de la Chimie à Paris en présence de personnalités et de parlementaires

Maryam Radjavi : La solution pour mettre fin au bellicisme et au terrorisme des mollahs

M. André ChassaignePrésident du Comité parlementaire pour un Iran démocratique,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Chers amis,

Je suis heureuse de vous voir. Votre présence dans cette réunion, en particulier les honorables députés et sénateurs, envoie un message puissant. Le message que les parlementaires d’avant-garde en France et dans toute l’Europe sont aux côtés du peuple iranien et qu’ils défendent une solution juste et nécessaire.
Ces quinze dernières années, à cinq reprises, des majorités de parlementaires français ont soutenu la Résistance iranienne. Avec des milliers d’autres parlementaires dans le monde, ils ont souligné qu’ignorer la résistance était une erreur politique majeure. Mais contrairement aux représentants des peuples d’Europe les politiques officielles ont choisi une autre voie.
Par conséquent, en donnant l’impunité à ce régime d’exécution et de massacre, il y a eu environ 850 exécutions en Iran depuis le début de l’année.

Iran : Manifestations contre l’aggravation de la crise socio-économique

 Le 26 novembre, des manifestations ont éclaté à Téhéran, Bushehr, Yazd et Ahvaz, soulignant le mécontentement croissant de la population à l’égard des politiques économiques du régime clérical et de son incapacité à répondre aux revendications des travailleurs et des retraités.

Iran : 21 prisonnières politiques d’Evine privées de visites pour avoir commémoré le soulèvement de novembre 2019 et protesté contre les exécutions

 Le mardi 26 novembre 2024, Farzadi, directeur de la prison d’Evine à Téhéran, a informé 21 prisonnières politiques qu’elles seraient privées de visites pendant trois mois.

La raison de cette décision cruelle du conseil disciplinaire pénitentiaire est la « perturbation de l’ordre carcéral » parce qu’elles ont célébré l’anniversaire du soulèvement de novembre 2019 et lancé des slogans contre les exécutions.

La violence à l’égard des femmes dans le système juridique iranien

 À l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes : La situation catastrophique des femmes en Iran

 Alors que le monde entier célèbre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’attention se tourne vers l’Iran, où la violence systémique et étatique à l’égard des femmes met en évidence une crise profondément enracinée. L’exécution de Fariba Maleki Shiravand, une femme de 36 ans pendue le dimanche 24 novembre 2024 à la prison de Parsilon, à Khorramabad, illustre parfaitement cette réalité. Arrêtée il y a quatre ans, son histoire est l’une des nombreuses qui n’ont pas été rapportées par les médias d’État iraniens. Tragiquement, pour la seule année 2024, 20 femmes ont été exécutées en Iran, leurs vies et leurs aspirations ayant été anéanties sans préavis.

IHRNGO demande la clémence pour sauver Masoud Rahimi Mehrzad de l’exécution à Singapour

 – Masoud Rahimi Mehrzad, un ressortissant de Singapour et d’Iran qui servait dans le service national obligatoire et souffrait de TSPT et de troubles anxieux au moment de son arrestation, à l’âge de 20 ans, risque d’être exécuté pour des infractions connexes dans la prison de Changi à Singapour. Son exécution est prévue pour ce vendredi 29 novembre 2024 malgré les procédures en cours.

Amnesty International demande la révocation de la condamnation à mort de Varishe Moradi

 Mardi 26 novembre, Amnesty International a publié une déclaration critiquant la condamnation à mort prononcée contre Varishe Moradi, un militant politique iranien, et a appelé à son arrêt immédiat.

Halimeh Habibollahi, jeune mère et victime du mariage d’enfants, assassinée et présentée comme suicidaire

 Un cas tragique survenu en Iran met en lumière les conséquences mortelles du mariage d’enfants et de la violence domestique. Halimeh Habibollahi, 22 ans, mère de deux enfants, originaire d’Izeh, dans le sud-ouest de l’Iran, aurait été tuée dans la ville portuaire de Bandar Abbas, dans le sud du pays. Sa mort, initialement déclarée comme un suicide par pendaison, a été contestée par sa famille et ses proches, qui allèguent un acte criminel orchestré par son mari violent.

mardi 26 novembre 2024

Message de Maryam Radjavi à une conférence au parlement britannique

Message de Maryam Radjavi à une conférence au parlement britanniqueLa Journée de l’élimination de la violence faite aux femmes est l’occasion de dénoncer de la dictature misogyne en Iran

Chère Baronne O’Loan,
Chère Baronne Verma,
Honorables parlementaires, chers amis,
Je vous adresse mes salutations.
J’adresse mes salutations à votre réunion à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Tout d’abord, je voudrais rendre hommage à toutes les femmes qui se sont élevées contre la violence et l’oppression. Des femmes courageuses qui ont enduré des tortures brutales dans les prisons de la dictature religieuse en Iran. Des femmes qui ont sacrifié leur vie. Et les femmes qui en ce moment résistent dans les prisons de Khamenei à travers tout l’Iran.

La violence et la répression ciblent les femmes iraniennes dans tous les aspects de leur vie – Maryam Radjavi

 Les Iraniennes ont toujours été à l’avant-garde de la lutte contre ce régime. Elles jouent également un rôle clé aux postes de direction à tous les niveaux de l’OMPI et du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).

Iran : La réaction du régime après la visite de Maryam Radjavi au Parlement européen

 Les médias d’État iraniens ont exprimé une inquiétude accrue face à la reconnaissance internationale croissante du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et de sa présidente élue, Maryam Radjavi. Les événements récents, y compris une conférence importante au Parlement européen à laquelle ont participé plus de 30 membres du Parlement européen (MPE) et 50 membres du personnel, ont accru les inquiétudes de Téhéran quant à la montée en puissance de la Résistance iranienne en tant qu’alternative démocratique au régime des mollahs.

La 44e semaine de campagne « Non aux exécutions » en Iran

 Le mardi 26 novembre 2024, la 44e campagne hebdomadaire « Non aux exécutions » a été marqué avec des grèves de la faim dans 25 prisons du pays. La campagne, lancée plus tôt cette année, proteste contre le recours croissant du régime aux exécutions comme outil de répression.

Fariba Maleki, 36 ans, pendue à la prison centrale de Khorramabad

 Une autre femme a été exécutée en Iran à l’aube du dimanche 24 novembre 2024. Fariba Maleki Shiravand, 36 ans, a été pendue à la prison centrale de Khorramabad, la capitale de la province occidentale du Lorestan.

Fariba Maleki Shiravand avait été arrêtée et emprisonnée il y a 4 ans, accusée d’homicide volontaire. Le pouvoir judiciaire iranien l’a condamnée à mort.

Pershang Qobad Zahiri, 26 ans et mère d’un enfant de trois ans, a été abattue par les forces de sécurité

 Le mardi 19 novembre 2024, les gardes-frontières iraniens ont tiré sur Pershang Qobad Zahiri, 26 ans, une femme kolbar, mère d’un enfant de trois ans et résidente du quartier de Nowsud dans le comté de Paveh, et l’ont grièvement blessée.

Pershang Qobad Zahiri a été attaquée alors qu’elle transportait des marchandises le long des dangereuses routes frontalières. Tragiquement, le vendredi 22 novembre 2024, elle a succombé à ses graves blessures et est décédée dans un hôpital de Kermanchah.

Les responsables iraniens expriment leurs craintes face à l’effondrement économique et aux troubles publics

 Alors que l’Iran est confronté à une crise économique qui s’aggrave, les responsables du régime et les médias d’État ont ouvertement exprimé leurs inquiétudes quant aux conséquences, mettant en garde contre le mécontentement croissant de l’opinion publique et le potentiel de troubles généralisés. Les parlementaires ont lancé de sévères avertissements sur les conséquences de la montée en flèche de l’inflation, des pannes de courant et de la flambée des prix des produits de base, signalant une peur croissante au sein du régime.

La crise de l’éducation en Iran : Les défis de l’accès, de la qualité et de l’équité

 Le système de l’éducation iranienne est aux prises avec une crise profonde, comme le révèlent les récentes déclarations et rapports de responsables et d’experts. Selon Rezvan Hakimzadeh, adjoint à l’enseignement primaire au ministère de l’Éducation, 40 % des élèves iraniens sont confrontés à des difficultés d’apprentissage qui réduisent considérablement leurs chances de réussite scolaire et professionnelle. Cette statistique alarmante, affirme Hakimzadeh, est en contradiction avec les principes de justice éducative et de distribution équitable des opportunités d’apprentissage.

lundi 25 novembre 2024

Pour la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes Le slogan des femmes insurgées d’Iran : Femme, résistance, liberté

Pour la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes  Le slogan des femmes insurgées d’Iran : Femme, résistance, liberté

Maryam Radjavi : En ce moment, nous nous souvenons de toutes les femmes victimes d’oppression et de répression cette année.

Nous nous souvenons tout particulièrement des milliers de femmes qui, au cours de l’année écoulée, ont perdu leur maison et leurs enfants dans les flammes des guerres au Moyen-Orient, ainsi que de celles qui ont tragiquement perdu la vie.

Plan des libertés et des droits des femmes dans l’Iran libre de demain

 En 1987, le Conseil national de la Résistance iranienne a adopté à l’unanimité le plan sur les libertés et les droits des femmes. En mars 2010, dans une conférence au Parlement européen intitulée « Les femmes à l’avant-garde d’un changement démocratique en Iran », Maryam Radjavi a présenté les points de vue de la Résistance iranienne à ce sujet.

 Les grands principes :

La Ville de Villiers-Adam rend hommage à Maryam Akbari Monfared, l’une des plus anciennes prisonnières politiques iraniennes

 Le 9 novembre, la Ville de Villiers-Adam a rendu hommage à Maryam Akbari Monfared, l’une des plus anciennes prisonnières politiques iraniennes, en affichant une grande banderole sur la façade de la mairie pendant deux semaines. Intitulée « Courage contre l’injustice », l’affiche met en lumière les 15 années d’emprisonnement d’Akbari Monfared pour avoir demandé justice pour ses frères et sœurs exécutés par le régime iranien. Elle a également appelé à soutenir les prisonniers politiques en Iran, soulignant le bilan alarmant du pays, avec 678 exécutions en 2024.

La banderole met en lumière la lutte inlassable de la courageuse, soulignant les tentatives du régime pour la réduire au silence, notamment en lui refusant ne serait-ce qu’un seul jour de permission et en prolongeant sa peine de prison au-delà de la peine initiale de 15 ans. Son incarcération a commencé en 2009 après son arrestation lors de manifestations de masse contre les élections présidentielles truquées du régime. Elle a été condamnée à 15 ans de prison par le tribunal révolutionnaire de Téhéran pour « inimitié contre Dieu » en raison de liens présumés avec l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK).

Les salaires des travailleurs iraniens ne couvrent même pas la moitié de leurs dépenses

 L'agence de presse officielle Tasnim, affiliée à l'appareil de sécurité iranien, a publié un rapport soulignant que la « récente vague de hausses de prix » a encore réduit le pouvoir d'achat de la classe ouvrière.

Exécution d’une femme et meurtre d’une petite porteuse en Iran

 Exécution d’une femme et meurtre d’une petite porteuse en Iran, la veille de la Journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

• Exécution de 17 femmes sous le mandat de Pezeshkian
• Exécution de 6 prisonniers dans les prisons de Ghezel-Hessar et Karadj les 24 et 25 novembre
• Condamnation à mort de deux prisonniers du soulèvement à Oroumieh et appel à une action immédiate pour sauver la vie des condamnés à mort

Iran : 10 prisonniers exécutés, dont une femme

 Des sources des droits de l'homme ont rapporté lundi 25 novembre qu'au moins 10 prisonniers, dont une femme, ont été exécutés dans différentes villes d'Iran par la justice du régime iranien.

Condamnation internationale : l’Iran multiplie les exécutions

 – Le matin du jeudi 21 novembre 2024, le gouvernement iranien a procédé aux exécutions de trois prisonniers dans la prison centrale de Hamedan, quelques heures seulement après que la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution condamnant les graves violations des droits de l’homme commises par l’Iran. Les personnes exécutées ont été identifiées comme étant Amirhossein Rostami Pataghi, 23 ans, Arsalan Habibi et Jabbar Keyfari. Tous trois auraient été accusés d’infractions liées à la drogue.

Le pouvoir judiciaire iranien maintient les lourdes peines prononcées contre les accusés de l’incendie de la prison d’Evine

 – Le pouvoir judiciaire iranien confirme les lourdes peines prononcées contre les accusés de l’incendie de la prison d’Evine, alors que de graves violations des droits de l’homme ont été commises.

Lors d’une session d’appel à huis clos le mercredi 20 novembre 2024, le système judiciaire iranien a confirmé les peines de 40 prisonniers accusés d’avoir participé à l’incendie de la prison d’Evine en octobre 2022. Ces personnes, qui n’ont été informées que par l’intermédiaire de leurs avocats, risquent maintenant des peines de prison supplémentaires, des coups de fouet et des amendes. Les verdicts, initialement prononcés le 18 juin 2024, ont été imposés sans procédure régulière, ce qui a suscité une condamnation générale.

dimanche 24 novembre 2024

Iran : 20 000 personnes manifestent à Qazvin contre le scandale de fraude Rezayat Khodro

 Le 23 novembre, une importante manifestation a éclaté à Qazvin, attirant plus de 20 000 investisseurs escroqués de la société « Rezayat Khodro Taravat Novin ». La société, qui détiendrait des investissements de 40 000 personnes dans 13 provinces, a fait face à de nombreuses accusations de fraude, avec 28 000 plaintes officielles déposées contre elle.

Iran : effondrement économique et indignation public

 Alors que le régime iranien continue d’intensifier les tensions avec la communauté internationale, il se retrouve assiégé par un mécontentement intérieur croissant. Les récentes remarques des responsables du régime soulignent leur inquiétude croissante face à la colère du public, bien qu’ils rejettent systématiquement la responsabilité sur des facteurs externes ou des conspirations obscures.

Les ménages à faibles revenus sont les plus touchés par la hausse de l'inflation en Iran

 Le dernier rapport du Centre iranien des statistiques montre qu'avec la hausse continue des taux d'inflation ponctuelle et mensuelle en novembre, le groupe aux revenus les plus faibles de la société a supporté le plus grand fardeau de l'inflation mensuelle.

Féminicide : Crimes impunis dans l’Iran des mollahs

 Un rapport spécial de la commission des femmes du CNRI à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles

Féminicide : Crimes impunis dans l’Iran des mollahs

Dans tous les pays, les meurtres et les violences à l’encontre des femmes sont une réalité honteuse du monde moderne, qui nous rappelle à quel point nous sommes éloignés des valeurs humaines. Mais en Iran, la situation est différente sous le règne des religieux. Depuis son arrivée au pouvoir, ce gouvernement a humilié et opprimé les femmes avec des slogans tels que « soit le voile, soit une raclée », en institutionnalisant des lois injustes et misogynes et en les promouvant ouvertement et dans la pratique.