CSDHI – Le régime d’Iran a condamné un homme à l’amputation, à Chaharmahal le 9 février dernier.
Condamné à l’amputation
Selon le site web du CJJ affilié aux pasdarans, les agents du régime ont arrêté l’homme car il a blessé un agent environnemental du régime. La justice l’a condamné à qisas. Il s’agit du terme islamique pour « représailles » (la loi du Talion). Et elle l’a aussi condamné à une sanction financière, à la prison et à la confiscation des armes.
Les informations ne mentionnaient pas quelle partie de son corps serait amputée.
Ce n’est pas la première fois que le régime prononce des peines inhumaines.
En mai 2020, le régime a condamné une femme de 30 ans à une peine de qisas. Elle avait rendu un homme aveugle en lui jetant de l’acide au visage.
Selon le quotidien, la femme est entraîneuse d’arts martiaux à Mashhad. Elle était « temporairement fiancée » avec l’homme de 33 ans identifié comme AA.
Parce qu’il la maltraitait, elle lui a jeté de l’acide au visage
Elle a déclaré que AA l’avait maltraitée et battue lors de leur dernière rencontre avant qu’elle ne lui jette de l’acide au visage d’acide dans un accès de colère.
Le tribunal l’a condamnée à un « châtiment des yeux » ou à la cécité forcée. Selon la décision du tribunal, elle sera aveuglée des deux yeux. Mais ses orbites doivent rester intactes.
Amnesty International a qualifié l’énucléation forcée d’un homme en 2015 par le régime d’ « acte indescriptiblement cruel et choquant. »
« Punir quelqu’un en le rendant délibérément aveugle est un acte indiciblement cruel et choquant », a déclaré Raha Bahreini, chercheuse à Amnesty International sur l’Iran en 2015.
« Cette punition expose la brutalité totale du système judiciaire iranien. Elle souligne le mépris choquant des autorités iraniennes pour l’humanité élémentaire. L’application de châtiments cruels et inhumains n’est pas une justice. L’énucléation, comme la lapidation, l’amputation et la flagellation, sont des formes de châtiment corporels interdites par le droit international. En aucun cas, on ne doit appliquer de tels châtiments. »
La Convention internationale contre la torture et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, basés sur la Déclaration universelle des droits de l’homme, interdisent les châtiments inhumains tels que l’amputation de membres.
Le régime ampute également les doigts des voleurs
Un compte-rendu annuel d’une organisation de défense des droits humains indique que le pouvoir judiciaire menace actuellement huit prisonniers d’amputation imminente de doigts en Iran.
Selon Amnesty International, les autorités iraniennes ont toujours défendu l’amputation comme le meilleur moyen de dissuader les voleurs. Elles regrettent même qu’elles ne puissent pas la pratiquer en public et à grande échelle sans une condamnation internationale.
Mohammad Javad Larijani est le chef du Conseil iranien des droits humains. Dans une déclaration choquante devant le Conseil des droits humains des Nations unies en octobre 2010, il a réfuté le fait de comparer de telles peines à de la torture. Il a affirmé qu’elles sont « culturellement et religieusement justifiées. »
Source : Iran News Wire
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