mercredi 7 septembre 2022

26 citoyens bahaïs condamnés à 76 ans de prison à Chiraz

 – La 37e branche de la cour d’appel de la province de Fars, dirigée par Saeed Bolandzadeh et le conseiller de la branche, Kamran Zare, a confirmé l’accusation de rassemblement et de collusion avec l’intention de perturber la sécurité intérieure et extérieure contre 26 citoyens bahaïs. Puis elle a annoncé la décision des citoyens bahaïs de faire appel. La cour a énuméré la tenue de réunions, de cours d’enseignement et d’éducation, parfois avec la présence de musulmans, et la promotion des croyances bahaïes, parmi les preuves du verdict émis.

La Cour d’appel,  » tout en supprimant la peine supplémentaire d’exil et de résidence forcée dans d’autres villes afin de créer des difficultés et de l’embarras parmi ces familles et en réduisant la peine de Messieurs : 1- Soroush Ighani 2- Esmail Roosta et des dames 3- Noushin Zenhari 4- Nasim Kashani, à six mois d’emprisonnement « , a rejeté l’appel des défendeurs.

Selon la décision publiée, Mesdames « Lala Salehi, Rezvan Yazdani, Mojgan Gholampour, Bahare Noroozi, et Yekta Fahandej Saadi, ont été condamnées à cinq ans de prison. On leur a interdit de quitter le pays pendant deux ans avec l’annulation de leurs passeports et l’obligation de se présenter quotidiennement aux bureaux provinciaux du renseignement pendant deux ans. M. Nabil Tahzeeb, Behnam Azizpour, Sahba Moslehi, Ramin Shirvani et Saeed Hosni ont chacun été condamnés à cinq ans d’emprisonnement. Ils se sont vu interdire de quitter le pays avec annulation de leur passeport. Mesdames Shadi Sadeq Aghdam Seyson, Parisa Rouhizadgan, Sahba Farahbakhsh, Maryam Eslami, Marjan Gholampour, Ahdieh Enayati et Samareh Ashnaie ont été condamnées à deux ans d’emprisonnement et à une interdiction de quitter le pays pendant deux ans, avec l’annulation de leur passeport et l’obligation de se présenter quotidiennement aux bureaux provinciaux du renseignement pendant deux ans. Mahyar Sefidi Miandoob, Shamim Akhlaghi, Varga Kaviani, Farzad Shadman et Farbod Shadman ont été condamnés chacun à deux ans d’emprisonnement et à l’interdiction de quitter le pays pendant deux ans avec l’annulation de leur passeport. De même, Soroush Ighani, Esmail Roosta et Noushin Zenhari, et Nasim Kashani ont été condamnés à six mois d’emprisonnement chacun. »

La cour d’appel a rejeté la défense des accusés selon laquelle les bahaïs ne s’impliquent pas dans le travail politique, citant une déclaration de l’ayatollah Khomeini en 1962, qui disait que la secte bahaïe n’est pas une religion, mais un parti politique, et les considérait comme des parias.

Source : Iran Press Watch/ CSDHI

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