lundi 12 septembre 2022

Exécutions de cinq prisonniers baloutches, dont une femme

– Samedi 10 septembre 2022, le régime iranien a procédé aux exécutions de cinq prisonniers baloutches. Leurs noms sont Khaled Raisi, Amrullah Basij, Abdul Nasir Shah Bakhsh, Hoshang Kurd, ainsi qu’une femme inconnue exécutée à la prison centrale de Zahedan.

Selon le site HAALVASH, les personnes exécutées sont les suivantes :

Une « femme » à l’identité inconnue, originaire de Zahedan.

« Khalid Raisi », fils de Nour Mohammad, 38 ans. Marié et père de quatre jeunes enfants, arrêté le 23 mars 2019 à Chabahar, habitant à Sarbog, dans le comté de Qasreqand.

« Amrullah Basij », 27 ans, fils d’Amanullah, marié avec deux jeunes enfants, habitant du district de Shirabad, à Zahedan.

« Abdul Nasir Shah Bakhsh », 42 ans, fils de Chirag Ali, marié et père de plusieurs enfants, arrêté en 2019.

« Hoshang Kord » fils d’Abdulvahid, 37 ans, célibataire, arrêté en 2016, un résident de Westani Sangan, ville de Khash.

Ces prisonniers arrêtés et condamnés à mort dans des affaires distinctes pour meurtre. Khaled Raisi a été abattu et blessé plus tôt en août 2012 par les forces militaires de Morsad à l’entrée de Nikshahr.

Selon certaines informations, le 7 août 2022, 6 prisonniers ont été transférés en cellule d’isolement pour être exécutés. Parmi eux, cinq prisonniers ont été exécutés, et la sixième personne est retournée en prison avec une date limite.

En comptant l’exécution de ces cinq prisonniers baloutches dans la prison de Zahedan, le nombre d’exécutions depuis le début de cette année 2022 a atteint au moins 441 personnes, dont 10 femmes.

Il convient de mentionner que ces derniers jours, des familles de prisonniers se sont rassemblées devant le pouvoir judiciaire à Téhéran. Elles ont exigé l’arrêt des exécutions.

La communauté iranienne des droits de l’homme exige l’arrêt immédiat de l’exécution des condamnations à mort. Nous demandons aux Nations Unies et au Conseil des droits de l’homme de prendre des mesures immédiates pour faire cesser les exécutions en Iran.

Source : Iran Human Rights Society/ CSDHI 

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