585 exécutions, dont 21 femmes, sous la présidence de Pezeshkian
Le régime clérical inhumain a exécuté au moins 14 prisonniers les lundi, mardi et mercredi 9, 10 et 11 décembre, coïncidant avec la Journée internationale des droits humains.
Le mercredi 11 décembre, six prisonniers ont été exécutés : Ahmad Jahankhani, Nasser Nakhchi, Iman Moghadam, Rahman Sarlak et Abdollah Tajik à la prison de Qezel-Hessar, ainsi que Nasser Shahouzehi à la prison du Grand Téhéran.
La veille, le mardi 10 décembre, Abdolmehdi Rashed Amiri, 30 ans, Asghar Ramazani, 34 ans, et Saïd Moti’ ont été pendus à Qom.
Le lundi 9 décembre, Reza Bahrami-Fard a été exécuté à Dezfoul. À Zahedan, Khodabakhsh Ghanbarzehi (Barahoui), Omid Hossein-Ra’i et un autre prisonnier portant le nom de Rakhshani ont également été exécutés. Morteza Ghassemi a été exécuté à Ispahan.
Le dimanche 8 décembre, Abdolghafour Razmdideh Rigui a été exécuté à Birjand. Le samedi 7 décembre, une prisonnière de 37 ans, Ameneh Alipour, ainsi qu’Ashkan Fathi et Jaber Ansari, ont été pendus à Ispahan. Le jeudi 5 décembre, Ali Khaleqi Forqani, 22 ans, a été exécuté à Machhad. Le mercredi 4 décembre, en plus des exécutions annoncées dans une déclaration précédente, Sina Shamsollahi a été exécuté à Miandoab. Le mardi 3 décembre, en plus des exécutions annoncées précédemment, trois autres prisonniers – Khalil Hassanzadeh, 33 ans, Abdollah Panahi et Rassoul Ebrahimi- ont été pendus à Tabriz.
Ainsi, sous la présidence de Massoud Pezeshkian, au moins 585 prisonniers, dont 21 femmes, ont été exécutés depuis la fin du mois de juillet. Le nombre d’exécutions au cours de cette période est supérieur de 236 à celui de la même période de l’année dernière.
La brutalité et la sauvagerie perpétrées sous les ordres de Khamenei dans les prisons iraniennes rappellent ce que Bachar Assad, son plus proche allié, a perpétré dans la prison syrienne de Sednaya, choquant le monde entier aujourd’hui. Le silence et l’inaction face à un tel régime reviennent à violer les principes universels des droits humains. Les relations diplomatiques et commerciales avec le régime clérical doivent être subordonnées à la cessation de la torture et des exécutions, et les dirigeants de ce régime doivent répondre devant la justice de quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 décembre 2024/CNRI
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