lundi 16 décembre 2024

Mise à l’arrêt total de 23 provinces et arrêt partiel des autres en raison du manque de carburant, d’électricité et de la pollution de l’air

 Maryam Radjavi : Le régime des mollahs dilapide les richesses du pays par le pillage, la répression, le bellicisme et les projets nucléaires. Assis sur une mer de pétrole et de gaz, il est incapable de fournir de l’électricité et du carburant et crée la plus grande pollution atmosphérique en utilisant les combustibles les plus nocifs.

La fermeture des écoles et des administrations en raison de la pollution de l’air, du froid intense et du manque de carburant est une situation qui avait déjà commencé dans certaines villes il y a quelques jours. Ce lundi 16 décembre, elle s’est étendue à tout le pays.

Téhéran et 22 autres provinces sont totalement à l’arrêt, tandis que les autres provinces le sont partiellement. Le vice-gouverneur de Téhéran a déclaré : « Compte tenu de la persistance du froid, les écoles, universités, administrations et banques de cette province seront fermées le lundi 16 décembre » (Agence IRNA, 15 décembre).

Rastegar, le président de la Chambre des métiers de Téhéran, a déclaré : « Les grands magasins proposant des produits non essentiels doivent être fermés. Seuls les magasins qui fournissent des produits de première nécessité à la population peuvent rester ouverts (…) Si ces magasins, y compris ceux spécialisés dans les appareils ménagers, reprennent leurs activités, nous procéderons à leur fermeture scellée. » (Agence Tasnim, 16 décembre).

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : Le régime anti-iranien des mollahs pille toutes les richesses du pays ou les gaspille dans la répression, le bellicisme et des projets contraires aux intérêts nationaux, qu’ils soient nucléaires ou balistiques. Assis sur une mer de pétrole et de gaz, ce régime est incapable de fournir ne serait-ce que le minimum d’électricité et de carburant, et il a généré l’une des pires pollutions atmosphériques en utilisant les combustibles les plus nocifs, causant de nombreuses victimes. Tant que cette dictature religieuse sera au pouvoir, la pauvreté, l’inflation, le chômage, la pollution de l’air, ainsi que le manque d’électricité et de carburant ne feront qu’empirer. La résolution des innombrables problèmes croissants de l’Iran n’est possible qu’avec le renversement de ce régime et l’instauration d’une démocratie et de la souveraineté populaire.

Auparavant, les médias officiels avaient annoncé que dès le jeudi 12 décembre 2024, des coupures d’électricité avaient commencé dans les grandes villes, notamment à Téhéran (Agence ISNA, 12 décembre).

Le jeudi 12 décembre, pour le troisième jour consécutif, la pollution de l’air a persisté à Téhéran, Tabriz, Machhad, Arak et Alborz. En conséquence, en plus des écoles, les universités et les administrations de certaines villes ont également été fermées (Asr Iran, 11 décembre).

Jamalian, un député du régime à Arak, a déclaré : « L’Organisation de protection de l’environnement (…) confirme les dommages causés par la pollution due à la combustion du mazout, et le ministère de la Santé reconnaît qu’en moyenne, 661 personnes meurent chaque année à Arak en raison des polluants. »

Il a ajouté : « Les trois centrales électriques d’Ispahan, Arak et Alborz produisent au total 4,5 % de l’électricité du pays (…) La moitié de cette production provient du mazout. L’ordre de reprendre la combustion de mazout, selon les documents médicaux, équivaut à un ordre de tuer la population. » (Sites Javan Online et Tabnak, 13 décembre 2024). Or Pezeshkian avait promis d’arrêter l’utilisation du mazout.

La pression des coupures d’électricité et des fermetures de provinces frappe avant tout les ouvriers, les travailleurs et les petits commerçants, qui, privés de leur emploi, ne peuvent plus subvenir à leur minimum vital.

Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 16 décembre 2024

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