À Ahvaz, dans la province du Khuzestan (sud-ouest de l’Iran), les retraités de la sécurité sociale ont organisé un rassemblement exigeant une augmentation des retraites et une réduction de l’inflation. Les manifestants ont scandé « Ce n’est que dans la rue que nous pourrons gagner nos droits » et ont condamné l’inaction du gouvernement face à leur situation économique difficile. Les retraités de l’acier se sont également rassemblés dans la ville, exigeant des prestations en souffrance et de meilleures conditions de vie.
À Shush, dans la province du Khuzestan (sud-ouest de l’Iran), les retraités de la sécurité sociale ont organisé des manifestations avec des slogans tels que « Notre table est vide ; Que voulez-vous de plus de nous ? » Les manifestants ont dénoncé la pression économique croissante et exigé des réformes immédiates.
À Ispahan, dans la province d’Ispahan (centre de l’Iran), des retraités de l’industrie sidérurgique ont organisé une manifestation, brandissant des banderoles et scandant : « Nous ne nous reposerons pas tant que nous n’aurons pas obtenu nos droits. » La manifestation a mis en évidence le mécontentement persistant face aux retraites impayées et à la baisse de l’accès aux services essentiels.
À Kermanshah, dans la province de Kermanshah (ouest de l’Iran), les retraités de la sécurité sociale se sont rassemblés contre des retraites inadéquates, scandant : « Protester est notre droit absolu. » Simultanément, des retraités du secteur des télécommunications se sont rassemblés dans la ville, dénonçant la corruption et criant : « Un seul détournement de fonds de moins, et nos problèmes seront résolus. »
Les manifestations se sont étendues à Téhéran, où les étudiants de l’université Azad se sont rassemblés contre la forte augmentation des frais de scolarité, tandis que les étudiants de l’université Beheshti ont organisé un sit-in à la suite d’une fuite de monoxyde de carbone dans un dortoir qui a empoisonné 44 étudiants. « L’étudiant a besoin de sécurité, pas d’excuses », ont-ils scandé, exigeant la démission des responsables de l’université.
Les retraités du secteur des télécommunications ont poursuivi leurs manifestations de longue date, avec des rassemblements signalés à Téhéran, Zanjan, Tabriz, Fars, Bijar et Mazandaran. À Zanjan, les manifestants ont scandé : « Ni le parlement ni le gouvernement ne se soucient du peuple », exprimant leur frustration face à l’incapacité systémique à répondre à leurs revendications.
À Mirjaveh, dans la province du Sistan-et-Baloutchistan (sud-est de l’Iran), trois citoyens baloutches ont perdu la vie et trois autres ont été blessés à la suite de l’explosion d’une mine terrestre et des tirs ultérieurs des forces militaires frontalières dans la région de Padagi. Cet incident met en évidence les dangers persistants et la marginalisation systémique auxquels est confrontée la communauté baloutche, suscitant la colère et la frustration des habitants.
Ces manifestations marquent une nouvelle journée de mécontentement généralisé à travers l’Iran, avec des citoyens de divers secteurs contestant l’incapacité du régime à faire face à l’inflation, à l’instabilité économique et aux problèmes de sécurité. La vague croissante de manifestations met en évidence une nation en ébullition, avec des appels à la responsabilité et à des réformes urgentes qui s’intensifient.
Source: NCRI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire