lundi 9 décembre 2024

Le Comité allemand de solidarité avec le peuple iranien appelle à une action urgente

 Le Comité allemand de solidarité pour un Iran libre, en collaboration avec une large coalition d’éminents politiciens allemands et de défenseurs des droits de l’homme, a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour qu’elle intervienne et sauve la vie de six prisonniers politiques iraniens. Les prisonniers – Abolhassan Montazer (65 ans), Pouya Ghobadi (32 ans), Vahid Bani-Amerian (32 ans), Babak Alipour (33 ans), Ali Akbar Daneshvarkar (57 ans) et Mohammad Taghavi (58 ans) – ont été condamnés à mort à l’issue d’un procès-spectacle marqué par la torture et de graves irrégularités de procédure.

Accusés d’« appartenance à l’organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran », de « rébellion armée contre le gouvernement » et de « mise en danger de la sécurité nationale », ces six personnes sont emblématiques de la répression de la dissidence par le régime iranien. Les peines ont été prononcées par la juge Iman Afshari, connue pour être une fidèle exécuteur du système judiciaire oppressif. Parmi les condamnés, Montazer, 65 ans, est particulièrement vulnérable, car il souffre de graves problèmes de santé.

« Le régime iranien utilise les exécutions comme un moyen de faire respecter son pouvoir par la peur et la répression », affirme l’appel, tout en soulignant que « la voix de la liberté ne sera pas réduite au silence ».

L’appel appelle les Nations Unies, l’Union européenne, ses États membres et les organisations internationales de défense des droits de l’homme à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux exécutions et obtenir la libération de tous les prisonniers politiques en Iran. Il souligne que « la communauté internationale ne doit pas rester silencieuse face à des violations aussi flagrantes des droits de l’homme. Il est temps d’agir de manière décisive ».

Parmi les signataires de la déclaration figurent le professeur Dr. Rita Süssmuth (ancienne présidente du Bundestag), Peter Altmaier (ancien ministre fédéral de l’Économie), le professeur Dr. Herta Däubler-Gmelin (ancienne ministre fédérale de la Justice), Dr Franz Josef Jung (ancien ministre fédéral de la Défense), Leo Dautzenberg (président du DSFI et ancien membre du Bundestag), Martin Patzelt (membre du conseil d’administration du DSFI et ancien membre du Bundestag), Thomas Lutze (SPD). Dr. Armin Grau (membre du Bundestag BÜNDNIS 90/DIE GRÜNEN), Bernd Riexinger (membre du Bundestag Die Linke), Katja Adler (membre du Bundestag FDP), Mathias Stein (membre du Bundestag SPD), Dirk-Ulrich Mende (membre du Bundestag SPD), Christian Calderone (Parlement de l’État CDU). Membre), et bien d’autres.

Source: NCRI

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