Le rapport note que l’Iran a le deuxième plus grand nombre d’exécutions au monde et le plus élevé par rapport à sa population. À la fin du mois d’août 2024, au moins 420 personnes avaient été exécutées, tandis qu’un total de 834 exécutions ont été signalées en 2023, selon les données des Nations Unies. Les chiffres réels sont probablement beaucoup plus élevés.
Les graves restrictions à la liberté d’expression et à l’accès à l’information sont soulignées, l’accès gratuit à Internet étant limité et les contenus systématiquement réglementés. Les manifestations pacifiques sont interrompues par la force. Le rapport fait référence aux manifestations qui ont suivi la mort de Jina (Mahsa) Amini, qui ont été accompagnées de revendications généralisées en faveur des droits des femmes et de critiques de la situation des droits humains et ont été réprimées par de graves violences.
Le rapport aborde la répression des minorités ethniques, telles que les Baloutches et les Kurdes, qui sont accusés de tendances séparatistes et marginalisés politiquement et économiquement. Des châtiments sévères, y compris des exécutions, sont infligés aux membres de ces minorités, en particulier pour des crimes politiques. La répression des manifestations dans les provinces peuplées de minorités comme le Kurdistan, le Khouzistan et le Sistan-Baloutchistan a été particulièrement brutale.
Le rapport critique vivement le mépris flagrant de l’Iran pour ses obligations internationales, soulignant que le régime n’a ratifié que cinq des neuf documents clés relatifs aux droits humains et viole systématiquement même ces engagements limités. Le rapport condamne l’obstruction systématique de l’Iran à la justice, soulignant que le régime a activement interdit aux rapporteurs spéciaux et aux missions d’enquête de l’ONU d’entrer dans le pays, protégeant ainsi davantage ses abus flagrants de la surveillance internationale.
Le rapport réitère la nécessité d’une réponse internationale aux violations des droits de l’homme en Iran et d’une pression accrue sur le régime pour qu’il mette un terme à la répression.
Source: NCRI
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