Son calvaire a commencé le 27 septembre 2024, lorsqu’elle a été arrêtée par les forces de sécurité à Chiraz et initialement placée à l’isolement. Après plus d’un mois, elle a été transférée dans une cellule commune au sein du même établissement, mais son avenir reste incertain.
Kowsar Dehban Zadeh a été accusée d’entretenir des liens avec l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI). Bien qu’elle soit détenue depuis plus de 2 mois, on ne sait toujours pas si une enquête ou des poursuites officielles ont été engagées. Au cours de sa détention, elle n’a été autorisée à rencontrer sa famille que deux fois, apparemment dans des circonstances destinées à faire pression sur elle pour qu’elle exprime des regrets. Des appels téléphoniques hebdomadaires sont autorisés, mais ces interactions sont limitées et fortement surveillées.
Ce n’est pas la première fois que Kowsar fait l’objet d’un examen minutieux de la part des autorités. Elle a été convoquée et interrogée à plusieurs reprises dans le passé pour avoir défendu les intérêts de son frère, qui est incarcéré à la prison de Qezel Hessar, à Karadj. Ces rencontres antérieures mettent en évidence un modèle plus large de harcèlement auquel sont confrontées les familles de prisonniers politiques en Iran.
L’incertitude qui entoure le cas de Kowsar et sa détention sans procédure régulière mettent en lumière les violations des droits de l’homme et l’absence de responsabilité dans le système judiciaire iranien. Son histoire souligne les difficultés auxquelles sont confrontées les familles de prisonniers politiques et rappelle brutalement les mesures d’oppression employées par le régime iranien pour faire taire les dissidents.
Source: CNRI Femmes
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