Ces sentences interviennent alors que Human Rights Watch a dénoncé en novembre une « multiplication des nouvelles condamnations à mort » ces dernières semaines.
Les six hommes, âgés de 32 à 65 ans, appartiennent à l’Organisation des Moudjahidines du peuple iranien (OMPI/MEK) et ont un long passé d’opposition aux autorités iraniennes.
Les responsables iraniens n’étaient pas immédiatement disponibles pour commenter.
« Ali Khamenei, désespérément affaibli et acculé, tente vainement de préserver son régime par une vague d’exécutions », a déclaré, sur le réseau social X, Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), basé à Paris, dont l’OMPI constitue la plus grande composante.
Ce groupe, également connu sous son nom persan de Moudjahidines-e-Khalq, était autrefois inscrit sur la liste des organisations terroristes des États-Unis et de l’Union européenne, mais il n’y figure plus depuis 2012.
Téhéran réclame depuis longtemps une répression du CNRI à Paris, Riyad et Washington. Le groupe fait régulièrement l’objet de critiques dans les médias d’État.
« Les autorités iraniennes utilisent la peine de mort comme un outil de terreur, ciblant en particulier les minorités ethniques et les dissidents politiques après des procès inéquitables », a affirmé Nahid Naghshbandi, chercheuse par intérim sur l’Iran pour Human Rights Watch.
« Cette tactique brutale vise à réprimer toute opposition à un gouvernement autocratique par l’intimidation. »
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