dimanche 8 décembre 2024

Manifestation nationale contre la visite de Pezeshkian à l’université technologique Charif

 Slogans et pancartes d’étudiants, de jeunes et d’unités de résistance à Machhad, Chiraz, Ispahan, Hamedan, Qom, Yazd, Malard, Boroujerd, Bojnourd, Anzali, Chahr-e Kord et ailleurs

Ce samedi 7 décembre 2024, Massoud Pezeshkian, le président de Khamenei, Gholamhossein Eje’i, le chef du pouvoir judiciaire, et plusieurs autres autorités du régime ont participé à des rassemblements sélectionnés dans des universités, prononçant des discours devant des auditoires présélectionnés dans le but de contrer les protestations et les manifestations étudiantes en créant des événements mis en scène et un climat répressif.

Lors de la visite de Pezeshkian à une exposition à l’université technologique Charif, les étudiants ont été empêchés d’entrer sur le site ou dans l’amphithéâtre. Au lieu de cela, des agents du régime déguisés en étudiants ont été autorisés à entrer pour réprimer toute dissidence potentielle ou contraindre au silence les protestataires.

Néanmoins, des étudiants ont rédigé une lettre ouverte dans laquelle ils déclarent : « Si votre visite est purement symbolique, la prochaine fois, organisez-la ailleurs pour éviter d’insulter les étudiants« . Un autre groupe a écrit : « La prochaine fois, la patience du peuple s’épuisera, et rappelez-vous qu’aucun pouvoir n’est plus grand que le pouvoir des impuissants lorsqu’ils agissent avec détermination. »

Pendant ce temps, les étudiants, les jeunes insurgés et les unités de résistance de plusieurs villes, dont Téhéran, Machhad, Chiraz, Hamedan, Ispahan, Yazd, Malard, Boroujerd, Bojnourd, Anzali, Chahr-e Kord et Qom, ont protesté contre la présence de Pezeshkian à l’université de technologie Charif. Brandissant des pancartes devant les universités et d’autres lieux des villes, ils ont exprimé leurs objections.

Sur leurs pancartes, on pouvait lire des slogans tels que :
– L’université est le bastion de la liberté, Pezeshkian dégage !
– Pezeshkian démission ! Démission !
– L’université fait battre de cœur de la liberté, il n’y a pas de place pour les mains tachées de sang de Pezeshkian.
– Pezeshkian, dégage de l’université de Téhéran ! Les universités ne sont pas pour les bourreaux.
– Pezeshkian, criminel, les universités ne sont pas des casernes.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 décembre 2024/CNRI


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire