Avec le renversement de Bachar Assad, la profondeur stratégique du régime iranien s’est effondrée et il sera bientôt éradiqué de toute la région. Suite à la chute du dictateur syrien et au coup extrêmement sévère porté à Khamenei et à la dictature religieuse, une session extraordinaire du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) s’est tenue le lundi 9 décembre 2024, en présence de sa présidente élue, Mme Maryam Radjavi.
Au début de la réunion, Mme Radjavi a adressé, au nom du CNRI, ses félicitations pour la chute de la dictature de 54 ans de la famille Assad au peuple syrien, aux insurgés, aux prisonniers politiques, ainsi qu’aux familles des centaines de milliers de martyrs de la révolution syrienne. Elle a exprimé l’espoir que cette victoire marque le début de la liberté, de la prospérité et du progrès pour le peuple syrien. La chute de l’allié le plus proche du régime est le prélude à l’échec total de ses politiques agressives et bellicistes dans toute la région. La « profondeur stratégique » de la dictature religieuse en Iran s’est
effondrée et elle sera bientôt éradiquée de tous les pays de la région.
Mme Radjavi a souligné que le renversement du régime de Bachar Assad est avant tout le résultat du sacrifice des jeunes insurgés qui représentaient la colère et la révolte du peuple. Un peuple dont plus de 500 000 membres ont été tués ces dernières années par le régime d’Assad. Elle a également noté que, parallèlement, la mort de Raïssi, le boycott des mascarades électorales
pour l’Assemblée des experts et la présidence du régime, ainsi que les échecs successifs de la dictature religieuse dans la région, l’effondrement de ses forces et de ses milices affiliées ont affaiblile régime au point qu’il a été incapable de continuer à soutenir Bachar al-Assad. Le soutien constant d’Assad, assuré par les forces de Khamenei, s’est ainsi désintégré.
Comme l’avait affirmé la Résistance l’année dernière, Khamenei est le perdant stratégique de la guerre qu’il avait allumée pour échapper au soulèvement du peuple iranien. Khamenei avait déclaré à plusieurs reprises auparavant : « Si les défenseurs du sanctuaire n’avaient pas combattu [en Syrie], nous aurions dû nous battre à Kermanchah et à Hamedan. » Désormais, Khamenei doit trembler face au soulèvement du peuple, car il a perdu sa profondeur stratégique. Mme Radjavi a également déclaré que le CNRI est fier d’avoir été aux côtés du peuple et des révolutionnaires syriens durant les périodes les plus sombres, en portant haut le flambeau de leur défense et en insistant constamment sur la nécessité d’expulser le régime de tous les pays de la région. Depuis des années, la Résistance a dévoilé de nombreuses informations sur les activités et
complots du régime en Syrie. Mme Radjavi a ajouté : malgré ses échecs répétés, le régime des mollahs ne renoncera ni à la
répression interne ni à la guerre et au terrorisme à l’étranger, jusqu’au jour de sa chute. Cependant,
la lutte du peuple iranien pour renverser le régime du guide suprême se rapproche de la victoire. Un Iran libre et démocratique est la clé de la paix, de la stabilité et de la liberté pour la région et le monde. Les membres du CNRI ont souligné que la chute du dictateur syrien constitue un coup stratégique et fatal pour Khamenei, ainsi qu’une impasse majeure pour la politique du régime visant à exporter le terrorisme et la guerre et à utiliser des forces par procuration. Cela affaiblit le moral des gardiens de
la révolution et des autres forces affiliées. Désormais, le régime doit rendre des comptes à ses propres factions internes pour les investissements à long terme qu’il a réalisés en Syrie, notamment les 50 milliards de dollars dépensés au cours des années 2010. Ce n’est pas un hasard si, moins de 24 heures après la chute de Bachar Assad, le ministre des Affaires étrangères du régime a tenu ce dernier pour responsable. Il a déclaré : « Ce qui nous a surpris, c’est l’incapacité de l’armée syrienne et la rapidité des événements en Syrie. Lors d’une rencontre entre moi, M. Laridjani et M. Bachar Assad, ce dernier lui-même s’est dit surpris et mécontent de la performance de l’armée syrienne… ». Dans une tentative ridicule de se dédouaner, il a poursuivi : « Nous avions sérieusement recommandé au gouvernement syrien d’entamer un dialogue avec ses opposants et de résoudre les
problèmes de manière pacifique (…) Nous avions conseillé de renforcer le moral de l’armée syrienne, ce qui était une tâche que M. Bachar Assad devait accomplir lui-même, et d’avoir davantage d’interactions avec le peuple syrien. » Eje’i, le chef du système judiciaire du régime, a également exprimé sa crainte face à la chute de Bachar Assad. Il a déclaré, compte tenu de la situation en Syrie, qu’ « il est possible que des ennemis du pays cherchent à créer des problèmes… Par conséquent, toutes les autorités concernées doivent surveiller en continu et de manière constante les événements et… si les ennemis envisagent
de mener des actions, une réponse appropriée doit leur être apportée. » Les membres du CNRI ont également souligné qu’une autre vérité a été mise en lumière par l’expérience de la chute de Bachar Assad : ces gouvernements, contrairement à ce qu’ils prétendent dans leur propagande, sont extrêmement vulnérables et fragiles. Face à la colère populaire, ils se désintègrent rapidement. Les membres du CNRI ont discuté des actions nécessaires à entreprendre dans la phase actuelle. Ils ont affirmé que les récents développements en Syrie et dans la région affaiblissent qualitativement le fascisme religieux au pouvoir en Iran, aggravent ses crises internes et accélèrent sa chute par le soulèvement et l’armée de la liberté.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 décembre 2024/CNRI
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