Le 11 décembre, l’Organisation des communautés irano-américaines (OIAC), sympathisant du CNRI, a organisé un événement au Sénat américain. Des sénateurs de haut rang des deux principaux partis politiques, aux côtés d’éminents généraux américains et d’experts en sécurité nationale, se sont réunis pour exprimer leur soutien au changement de régime en Iran. Ils ont également réaffirmé leur soutien au plan en dix points de Maryam Rajavi, qui envisage une transition pacifique du pouvoir d’un régime théocratique à un Iran démocratique dirigé par son peuple.
Quelques jours plus tard, le 17 décembre, un autre événement bipartisan a eu lieu à la Chambre des représentants des États-Unis. Les législateurs ont souligné l’urgence de s’attaquer au terrorisme et au fondamentalisme du régime iranien, soulignant l’importance de soutenir des alternatives démocratiques. Puis, le 20 décembre, le bureau du CNRI à Washington a dévoilé de nouveaux renseignements obtenus de l’intérieur de l’Iran par le vaste réseau de l’OMPI. Ces révélations ont révélé le programme d’armes nucléaires clandestin de Téhéran, appelant la communauté internationale à agir de manière décisive pour empêcher le régime d’acquérir des armes de destruction massive.
Ces initiatives audacieuses ont provoqué une réaction prévisible du régime iranien et de sa cyberarmée. Les alliés du régime qualifient l’OMPI de « secte terroriste » pour tenter de saper leur légitimité et de dissuader le soutien international. Leur revendication principale ? Le soutien au CNRI et à l’OMPI risque de reproduire le scénario de la révolution syrienne en Iran, où un groupe musulman organisé, discipliné et idéologiquement cohérent a fini par sortir victorieux, défiant les calomnies et les récits que les commentateurs politiques et les médias avaient perpétués contre eux.
À première vue, cet étrange alignement entre les fidèles du régime et certaines figures autoproclamées de l’opposition semble déconcertant. Cependant, il témoigne de la force et de la pertinence durable de l’OMPI. Depuis plus de quatre décennies, l’appareil de renseignement iranien a investi massivement pour discréditer le CNRI et l’OMPI, les présentant comme un mouvement marginal dépourvu de soutien public. Pourtant, les dépenses massives du régime dans des campagnes de diffamation soulèvent une question cruciale : si ces groupes manquent vraiment de soutien, pourquoi se donner tant de mal pour les vilipender ?
La réponse réside dans la résilience et les avancés de la Résistance iranienne. Les capacités de renseignement de l’OMPI, illustrées par les récentes révélations nucléaires, démontrent une portée extraordinaire au sein de l’un des régimes les plus secrets du monde. Ces avancées se font au péril de la vie de leurs membres et sympathisants, qui placent une confiance inébranlable dans une organisation qui a été diabolisée sans relâche en Iran. Malgré cela, ils continuent de se battre, sachant que le prix d’un échec est une oppression continue.
Cette détermination n’est pas passée inaperçue. Les législateurs américains qui ont récemment participé à des événements parrainés par le CNRI ont parlé des efforts inlassables des Américains d’origine iranienne et de leurs alliés pour attirer l’attention sur la situation critique de leur pays. Ces législateurs, bien conscients des conséquences de leur soutien au CNRI, ont finalement placé leur confiance dans l’authenticité de sa mission. Leur soutien souligne une vérité essentielle : la véritable lutte politique se forge dans le creuset du travail acharné et du sacrifice authentique, et non dans les tendances éphémères des médias sociaux.
La campagne du CNRI pour la démocratie n’est pas un phénomène passager. Avec près de 60 ans d’opposition à la dictature, l’héritage de l’OMPI est antérieur à la dictature cléricale elle-même. Alors que de nombreux mouvements d’opposition sont apparus et disparus, fragmentés par des luttes intestines ou cooptés par des forces extérieures, le CNRI est resté une coalition inébranlable pendant plus de 45 ans. Il a perduré précisément parce qu’il est construit sur la vision commune d’un Iran libre et démocratique.
Les tactiques du régime actuel, de la désinformation en ligne à la répression ouverte, visent à projeter au monde l’image qu’il n’a pas d’alternative viable et que son opposition est fragmentée et empêtrée dans des luttes intestines. Pourtant, l’ampleur et la sophistication des efforts du régime pour saper l’OMPI et le CNRI ne font que souligner la menace réelle que ces groupes représentent pour son emprise sur le pouvoir.
Le véritable changement ne s’obtient pas du jour au lendemain. Il n’est pas le produit de hashtags à la mode ou de publications virales, mais le résultat d’un effort acharné et à long terme. La bataille contre l’une des dictatures les plus brutales du Moyen-Orient est un marathon, pas un sprint. Seuls ceux qui auront l’endurance et la détermination de persévérer réussiront. Le juge ultime de cette lutte ne sera pas l’opinion publique fugace, mais l’histoire elle-même.
Pour le peuple iranien et ses partisans du monde entier, le message est clair : il faut maintenir le cap. Si les défis sont immenses, le potentiel de triomphe l’est tout autant. La lutte pour la liberté en Iran ne consiste pas seulement à renverser un régime ; il s’agit de construire un avenir ancré dans la justice, la démocratie et la dignité humaine. Dans cette entreprise, la Résistance iranienne a prouvé qu’elle avait la détermination de persévérer et la vision de diriger.
Source: NCRI
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