Des témoins oculaires décrivent l’opération matinale comme une opération destinée à inspirer la peur, les agents ayant forcé l’entrée de la résidence de Mme Khosravi et l’ayant emmenée dans un lieu non divulgué. Depuis lors, elle est privée de ses droits fondamentaux, notamment de l’accès à sa famille, de l’assistance d’un avocat et de la possibilité de communiquer.
Malgré les efforts constants de sa famille pour obtenir des réponses, les autorités n’ont fourni aucune information sur les raisons de son arrestation ou sur les charges qui pèsent sur elle. Ce manque de transparence suscite de vives inquiétudes quant à sa sécurité et à son bien-être.
La détention de Siran Khosravi s’inscrit dans un contexte plus large de ciblage des militants des droits des femmes en Iran, en particulier dans les régions kurdes. Les défenseurs de l’égalité des sexes et des réformes sociales sont souvent confrontés à une répression sévère, à des arrestations arbitraires et à une détention prolongée sans procès.
L’incertitude entourant le cas de Mme Khosravi met en lumière les difficultés plus générales auxquelles sont confrontés les militants en Iran. Les actions du gouvernement étouffent souvent la dissidence et portent atteinte aux droits de l’homme.
Source : CNRI Femmes
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