mercredi 18 décembre 2024

Des manifestations à l’échelle nationale soulignent la colère croissante du public

 Ces derniers jours, des travailleurs, des retraités, des étudiants et des groupes marginalisés sont descendus dans les rues de plusieurs villes pour exiger justice, des salaires équitables et la responsabilité des responsables gouvernementaux. Ces manifestations reflètent la frustration croissante du peuple iranien face à la négligence systémique et à la mauvaise gestion économique par les mollahs criminels.

15 décembre
À Ilam, dans l’ouest de l’Iran, des employés municipaux se sont rassemblés devant le gouvernorat provincial pour protester contre six mois de salaires impayés et dix mois de cotisations d’assurance en souffrance. Les travailleurs ont exprimé leur colère face aux promesses non tenues, notamment celle de payer trois mois d’arriérés de salaire non tenus. Les manifestants ont révélé qu’ils avaient été menacés de licenciement au lieu de recevoir les paiements qui leur étaient dus, ce qui a intensifié leur indignation.

À Bushehr, dans le sud de l’Iran, les employés de la compagnie pétrolière offshore iranienne ont repris leurs manifestations contre les politiques salariales inadéquates et les pratiques d’emploi abusives. Les travailleurs ont exigé un salaire équitable, des réformes des déductions fiscales et l’élimination de la sous-traitance, qui a aggravé leurs conditions économiques.

À Ispahan, dans le centre de l’Iran, des retraités de l’industrie sidérurgique se sont rassemblés pour exiger des augmentations de retraite conformes aux lois du régime. Les manifestants ont critiqué le mépris du gouvernement pour leurs difficultés financières et ont appelé à une action immédiate pour améliorer leurs conditions de vie.

À Téhéran, des personnes handicapées qui s’étaient rendues dans la capitale après avoir été convoquées par l’Organisation de protection sociale ont été abandonnées à leur arrivée et ont trouvé le bureau fermé. Ces personnes s’attendaient à ce que leur demande d’emploi soit traitée après un examen de recrutement, mais la désorganisation et le manque de communication des autorités ont provoqué une frustration généralisée.

14 décembre
À Ardakan, dans le centre de l’Iran, des agriculteurs se sont rassemblés devant le gouvernorat pour protester contre les coupures de courant persistantes affectant leurs puits d’irrigation. Les agriculteurs ont souligné l’impact dévastateur des coupures sur leurs moyens de subsistance et ont exigé une intervention urgente.

À Zabol, dans la province du Sistan-Baloutchistan, les habitants ont protesté contre la suspension du « Plan Razagh », un programme vital pour la survie économique de la région. Les manifestants ont condamné la négligence du gouvernement, et un manifestant âgé a lancé un avertissement : « Ayez honte devant Dieu ; vous finirez comme Bachar al-Assad. »

À Zahedan, dans la province du Sistan-Baloutchistan, les unités de résistance de l’OMPI ont dénoncé la politique d’exécution du régime et réaffirmé leur engagement en faveur d’un changement de régime malgré l’intensification de la répression par les forces de sécurité.

13 décembre
Les étudiants du campus Sohanak de l’université Azad à Téhéran ont organisé un rassemblement de protestation contre la multiplication par trois des frais de scolarité. Les manifestants ont exprimé leur frustration face à la pression financière que cette hausse brutale leur impose, à eux et à leurs familles.

À Nowsud et Piranshahr, dans l’ouest de l’Iran, deux transporteurs de marchandises kurdes (kulbars) ont été abattus par les forces du CGRI près de la frontière. L’un d’entre eux, Musab Sabzevari, a succombé à ses blessures après avoir reçu une balle dans la tête, tandis qu’un autre, Abdollah Maroufi, a été grièvement blessé par balle. Maroufi, père de deux enfants, est toujours hospitalisé. Ces incidents mettent en évidence la violence continue contre les kolbars, qui risquent leur vie pour gagner leur vie dans des conditions économiques désastreuses.

11 décembre
Des enseignants retraités de Téhéran se sont rassemblés pour dénoncer l’oppression et la mauvaise gestion économique du régime. Ils ont scandé des slogans tels que :

« Assez de cette injustice ! »
« Justice, où es-tu ? »
« L’Iran est riche, qu’est-ce qui t’est arrivé ? »
Les manifestations se sont poursuivies dans le métro de Téhéran, les participants exigeant que les responsables rendent des comptes et la justice économique.

Pendant ce temps, des étudiants en médecine de l’Université des sciences médicales de Yazd ont organisé leur propre manifestation, mettant en avant leurs griefs concernant les conditions d’enseignement et la négligence systémique.

La récente vague de manifestations, impliquant des travailleurs, des retraités, des étudiants et des communautés marginalisées, souligne l’incapacité du régime à résoudre les crises économiques et sociales croissantes. Des salaires impayés aux retraites insuffisantes en passant par la négligence systémique, les griefs du peuple iranien reflètent une nation de plus en plus insatisfaite de ses dirigeants. La persistance de ces manifestations témoigne d’une demande croissante de justice et de responsabilité.

Source : CNRI 

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