La fusillade de la police contre Arezoo Badri et ses raisons
L'incident s'est produit le 22 juillet, lorsque la voiture d'Arezoo a été arrêtée pour non-respect des règles obligatoires du port du hijab. La police affirme avoir tiré sur le véhicule en raison de « soupçons concernant la voiture » et « du non-respect d'un ordre d'arrêt ». Cependant, divers rapports suggèrent que la fusillade est liée à la question du port du hijab, et les autorités exerceraient des pressions pour justifier leurs actions.
Pressions sécuritaires pour obtenir des dérogations de la part de la famille Badri
Selon des informations publiées, les forces de sécurité auraient eu recours à diverses méthodes pour faire pression sur Arezoo Badri et sa famille. Certaines sources ont fait état d'offres d'argent et de menaces d'arrestation de membres de la famille pour les forcer à accepter d'abandonner l'affaire.
Réactions internationales
La fusillade d’Arezoo Badri a suscité de nombreuses réactions de la part des organisations de défense des droits de l’homme et des responsables internationaux. Le gouvernement américain a décrit l’incident comme un exemple de « violence sexiste » contre les femmes iraniennes. Le porte-parole du département d’État américain a souligné que le régime iranien n’avait tiré aucune leçon de la répression exercée contre les femmes et les filles depuis le meurtre de Mahsa (Jina) Amini.
L'état de santé d'Arezoo Badri
Selon les médecins, l'état de santé d'Arezoo Badri est extrêmement critique et toute guérison semble impossible. Cet incident met en évidence la gravité de la violence et de la répression contre les femmes en Iran et suscite de vives inquiétudes au niveau international.
Le meurtre d’Arezoo Badri et les pressions qui ont suivi pour obtenir des dérogations de la part de sa famille ne sont qu’un exemple parmi tant d’autres de violences et de violations des droits humains sous le régime théocratique iranien. Cet incident met non seulement en lumière les problèmes liés au port obligatoire du hijab, mais souligne également l’aspect troublant des discours imposés par l’État et des tentatives de justifier les crimes perpétrés par le gouvernement contre les victimes.
Source: Iran Focus
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