vendredi 20 décembre 2024

Exécutions de 27 prisonniers, dont une femme, en trois jours en Iran

 – Les autorités iraniennes ont procédé à une série d’exécutions massives cette semaine, prenant la vie de 27 personnes au cours de trois jours, mettant en évidence une escalade troublante dans l’utilisation de la peine capitale dans le pays.

9 exécutions le mercredi 18 décembre

Le mercredi 18 décembre, les autorités iraniennes ont exécuté neuf prisonniers :

  • Prison de Qezelhessar : Hassan Yousofi, Majid Jamshidi, Sohrab Ahmadipour, Abdolbari Pakouhi, Farzad Norouzi et Rastgooie Kandelaj.
  • Hamedan : Mohammad Shams, 36 ans.
  • Mahabad : Jamal Nabooreh et Rahim Barin.

Rahim Barin aurait été exécuté pour meurtre.

18 Exécutions le dimanche 15 décembre

Le dimanche 15 décembre 2024, au moins 18 prisonniers, dont une femme, ont été exécutés en une seule journée dans ce qui a été décrit comme une exécution de masse dans plusieurs prisons d’Iran.

Autres exécutions en décembre

D’autres exécutions ont été signalées en début de semaine, notamment celle de Behzad Seyedi Boukani, qui a été exécuté le lundi 16 décembre à Miandoab. D’autres exécutions en décembre ont été signalées dans plusieurs provinces, notamment à Yazd, Gorgan, Tabriz, Nahavand et Semnan.

Depuis le début du mandat du président Massoud Pezeshkian en juillet 2024, le nombre d’exécutions a atteint au moins 638 personnes, dont 22 femmes.

Le recours croissant du régime iranien aux exécutions s’inscrit dans un contexte de pressions internes et externes croissantes, notamment sa réponse aux troubles intérieurs et à l’instabilité régionale consécutive à la chute de son allié, le régime syrien. Les critiques accusent les autorités iraniennes d’utiliser les exécutions de masse pour étouffer la dissidence et intimider la population.

Iran HRM demande instamment à la communauté internationale de condamner les politiques d’exécution de l’Iran et de tenir ses dirigeants responsables de ces violations généralisées.

L’utilisation continue des exécutions comme outil de répression souligne le besoin urgent d’une attention internationale et d’une justice pour les victimes et leurs familles. Le silence face à de telles atrocités risque de favoriser de nouveaux abus.

Source: CSDHI

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