Les six prisonniers – Abolhassan Montazer (65 ans), Pouya Ghobadi (32 ans), Vahid Bani-Amerian (32 ans), Babak Alipour (33 ans), Ali Akbar Daneshvarkar (57 ans) et Mohammad Taghavi (58 ans) – ont été reconnus coupables d’« appartenance à l’OMPI/MEK » et de « collusion contre la sécurité nationale ». L’ISJ a condamné ces peines comme étant sans fondement et a souligné que les individus avaient été soumis à des mois d’interrogatoire et de torture avant d’être condamnés par la juge Iman Afshari du tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Les lettres soulignent que le régime utilise les exécutions comme une arme pour réprimer la dissidence croissante, notant une augmentation spectaculaire des exécutions depuis août 2024, avec plus de 541 personnes, dont 17 femmes, pendues sous le gouvernement du président Masoud Pezeshkian. L’ISJ a décrit les actions du pouvoir judiciaire comme faisant partie d’une stratégie plus large visant à étouffer les appels à la démocratie et aux droits de l’homme.
L’ISJ a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures décisives, exigeant l’arrêt immédiat des exécutions et la libération de tous les prisonniers politiques en Iran. « L’ONU a toujours été un modèle pour les droits de l’homme et les valeurs démocratiques, et en ce moment critique, votre leadership peut contribuer à prévenir une grave injustice et potentiellement sauver des vies », a écrit l’ISJ.
Le texte des lettres adressées à Kaja Kallas, Volker Türk et Ursula von der Leyen : https://fr.ncr-iran.org/actualites/droits-humains-2/lisj-appelle-a-sauver-six-sympathisants-de-lompi-dans-le-couloir-de-la-mort-en-iran/
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