Les six individus – Abolhassan Montazer, Pouya Ghobadi, Vahid Bani-Amrian, Babak Alipour, Ali Akbar Daneshvarkar et Mohammad Taghavi – ont été condamnés après des mois d’interrogatoire sous la torture. Les chefs d’accusation retenus contre eux sont notamment « collusion et complot contre la sécurité nationale », « rébellion armée contre le gouvernement » et « destruction de biens publics ». Mojtaba et Ali Taghavi, frères de Mohammad Taghavi, ont également été condamnés à l’emprisonnement et à l’exil uniquement en raison de leur lien de parenté.
Les peines prononcées par la juge Iman Afshari de la 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran mettent en évidence ce que Hands Off Cain décrit comme une persécution systémique des membres et sympathisants de l’OMPI/MEK. L’organisation a déclaré : « Ces décisions reflètent des crimes contre l’humanité en cours, comme le note le rapport de l’ONU de juillet 2024 intitulé « Crimes atroces », qui documente des décennies de persécution contre ce groupe. »
Hands Off Cain a appelé à une action urgente pour sauver la vie de ces six prisonniers et obtenir la libération de tous les détenus politiques en Iran. « Nous appelons la communauté internationale à condamner ces violations et à renouveler ses appels à un moratoire sur toutes les exécutions capitales en Iran », a déclaré l’organisation.
La déclaration de Hands Off Cain est la suivante (en anglais) : https://fr.ncr-iran.org/actualites/droits-humains-2/hands-off-cain-lance-un-appel-a-lonu-pour-sauver-six-prisonniers-politiques-iraniens-menaces-dexecution/
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