Les six individus, dont les accusations comprennent « complot visant à porter atteinte à la sécurité nationale », « rébellion contre l’État » et « formation d’un groupe visant à perturber la stabilité nationale », risquent d’être exécutés sous des accusations largement condamnées comme étant motivées par des considérations politiques. Ces derniers sont :
Pouya Ghobadi (32 ans) : ingénieur électricien, arrêté en mars 2024.
Vahid Bani-Amrian (32 ans) : diplômé en gestion, arrêté en janvier 2024.
Babak Alipour (33 ans) : diplômé en droit, arrêté en janvier 2024.
Ali Akbar Daneshvarkar (57 ans) : ingénieur civil, arrêté en janvier 2024.
Mohammad Taghavi (58 ans) : ancien prisonnier politique des années 1980 et 1990, déjà détenu en 2020 et condamné à trois ans de prison pour des accusations similaires.
Abolhassan Montazer (65 ans) : architecte et militant, il souffre de graves problèmes de santé, arrêté en janvier 2024 et privé de soins médicaux adéquats.
Le BCFIF a décrit ces peines comme emblématiques de la répression continue de l’opposition politique en Iran. « Sous la direction d’Ali Khamenei, le régime iranien a intensifié sa répression, recourant aux exécutions de militants dans une tentative désespérée d’étouffer la résistance », a noté le communiqué tout en saluant la résilience de la jeunesse iranienne dans sa lutte pour la justice, la liberté et la démocratie.
Le comité a souligné l’urgence d’une solidarité mondiale, exhortant les dirigeants mondiaux et les institutions internationales, notamment le Conseil de sécurité des Nations Unies, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme et l’Union européenne, à prendre des mesures décisives. « La communauté internationale a l’obligation morale de se tenir aux côtés du peuple iranien et d’exiger la fin des violations systémiques des droits de l’homme par le régime », a déclaré le communiqué.
Le BCFIF a appelé à des mesures immédiates pour mettre un terme aux exécutions et assurer la libération de tous les prisonniers politiques en Iran, avertissant que la survie de ces six personnes dépend d’une action rapide et coordonnée de la communauté internationale. L’organisation a réitéré que l’attention et l’intervention mondiales sont essentielles pour remédier à la détérioration de la situation des droits de l’homme en Iran.
Lire texte de la déclaration du BCFIF (en anglais) : https://fr.ncr-iran.org/actualites/droits-humains-2/le-comite-britannique-pour-la-liberte-en-iran-appelle-a-une-action-pour-sauver-six-prisonniers-politiques-en-iran/
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