Selon certaines informations, une prisonnière du nom de Farkhondeh Allah Moradi, âgée de 50 ans, a été exécutée à l’aube du samedi 1er décembre 2024 à la prison centrale d’Ispahan (Dastgerd).
Farkhondeh Allah Moradi avait été arrêtée il y a 5 ans pour meurtre et condamnée à mort.
À ce jour, aucun média officiel, gouvernemental ou judiciaire, n’a fait état de son exécution.
Le mardi 3 décembre 2024, deux femmes ont été pendues à la prison d’Ilam. Les deux victimes ont été identifiées comme étant Farideh Jafarzadeh, une résidente d’Ilam, et Aliyeh Kavarizadeh, 60 ans, de Dehloran.
Aliyeh Kavarizadeh avait été condamnée à mort pour avoir tué son mari.
31 femmes exécutées en 2024
Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.
Selon les données enregistrées par la Commission des femmes du CNRI, au moins 260 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Le nombre de femmes exécutées en Iran a fortement augmenté au cours de l’année écoulée, avec 33 exécutions de femmes enregistrées entre octobre 2023 et octobre 2024. Il s’agit d’une hausse inquiétante par rapport aux années précédentes, puisque 19 femmes ont été exécutées en 2022-2023 et 21 en 2021-2022.
Le chiffre de cette année est particulièrement alarmant, dépassant de 12 le taux moyen de 21 exécutions sous Ebrahim Raïssi et plus du double de la moyenne annuelle de 15 sous l’ancien président Hassan Rouhani.
Compte tenu de la nature clandestine des exécutions et de l’absence d’annonce publique par le pouvoir judiciaire, il est évident que le nombre réel est plus élevé que celui indiqué.
Cette augmentation souligne le recours croissant du régime iranien à la peine capitale, y compris à l’encontre des femmes – une escalade des violations des droits de l’homme que l’on observe désormais sous l’administration de Massoud Pezechkian.
Le nombre total d’exécutions en Iran en 2024 s’élève à ce jour à 859, avec plus de 560 prisonniers, dont 20 femmes, exécutés depuis l’entrée en fonction de Pezechkian.
Cela prouve une fois de plus que, quel que soit le président, les droits du peuple iranien, en particulier ceux des femmes, continuent d’être bafoués.
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