En introduction, un membre de l’association APEL a brièvement retracé l’histoire de l’Iran, de la période pré-révolutionnaire jusqu’à l’arrivée de Khomeini au pouvoir, avant de présenter les intervenantes.
Simin Nouri, présidente de l’Association des femmes iraniennes en France (AFIF), a ensuite pris la parole pour exposer en détail la condition des femmes en Iran sous un régime profondément misogyne. Elle a également mis en lumière les décennies de lutte des femmes iraniennes pour leurs droits fondamentaux.
À sa suite, Azadeh Alemi, représentante du Comité de soutien aux droits de l’Homme en Iran (CSDHI), a partagé son témoignage personnel et familial sur la résistance face au régime iranien. Elle a notamment évoqué le cas de Maryam Akbari Monfared, l’une des prisonnières politiques les plus anciennes du pays. Détenue depuis plus de 15 ans sans une seule journée de permission, elle a été emprisonnée pour avoir réclamé justice pour ses frères et sœurs, exécutés lors du massacre de 1988.
Les échanges avec les étudiants ont été riches et dynamiques. De nombreuses questions ont été posées, notamment sur l’état actuel de la lutte des femmes iraniennes et les perspectives de changement en Iran. Les intervenantes ont répondu avec clarté et engagement, offrant des analyses approfondies et des perspectives sur le combat en cours.
La conférence s’est clôturée à 20h00, après un moment d’échange direct entre les étudiants et les intervenantes. Cette rencontre a permis d’approfondir le débat et de renforcer la solidarité internationale avec la lutte des femmes iraniennes.
Source : CSDHI
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