Selon les décisions de justice, Mohammad Hossein Mohabizadeh a été condamné à un total de 24 mois de prison par le tribunal révolutionnaire et le tribunal pénal pour « propagande contre le régime » et « insulte à Khomeini ». En outre, dans une affaire distincte, le tribunal pénal du comté de Joveyn l’a condamné à deux ans de prison pour « insulte aux sanctités religieuses », une décision confirmée ultérieurement par la section 35 de la cour d’appel de Khorassan-e Razavi.
Le prisonnier politique Mohammad Hossein Mohabizadeh avait déjà fait l’objet de poursuites judiciaires pour son activisme. En mai 2024, il a été arrêté après avoir été convoqué au bureau du procureur et transféré à la prison de Sabzevar. Cependant, il a été temporairement libéré au bout de quatre jours après avoir versé une caution de deux milliards de tomans. Néanmoins, une autre affaire avec des accusations similaires reste ouverte contre lui, et son statut n’a pas encore été déterminé.
De nombreuses audiences ont eu lieu cette année pour répondre aux accusations portées contre lui. Le procès le plus récent a eu lieu le 10 novembre 2024, à la section 101 du tribunal pénal du comté de Joveyn, où il s’est défendu contre l’accusation de « diffusion de fausses informations ».
Mohammad Hossein Mohabizadeh fait partie des nombreux citoyens qui ont été confrontés à plusieurs reprises à des persécutions judiciaires en raison de leur activisme. Son arrestation et sa condamnation soulignent une fois de plus les préoccupations croissantes concernant les pressions de plus en plus fortes exercées sur les militants politiques et civils.
Source : Iran Focus
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