Procès et condamnation inéquitables
Le prisonnier politique Saeed Abbasi a été injustement jugé par la branche 1 du tribunal révolutionnaire de Joveyn, présidé par le juge Mohammadi. Il a été condamné à un an de prison pour « activités de propagande contre le régime » et à dix ans pour « collaboration avec un gouvernement hostile et des groupes terroristes ». Il était notamment accusé d’avoir brûlé des bannières du gouvernement et une statue de Qasem Soleimani. Sa condamnation a été confirmée par la cour d’appel et, en vertu de l’article 134 du code pénal islamique, la peine la plus lourde – 10 ans de prison – a été appliquée.
La prison de Sabzevar
Le prisonnier politique Saeed Abbasi purge actuellement sa longue peine à la prison de Sabzevar. Il a récemment bénéficié d’un congé médical temporaire pour subir une intervention chirurgicale, mais après avoir terminé la période de traitement, il a été renvoyé en prison. Malgré les difficultés, il reste résistant et poursuit son combat contre l’oppression et sa lutte pour la liberté et la justice.
Bien que le prisonnier politique Saeed Abbasi ne soit pas une figure médiatique très connue, il représente des milliers de voix dissidentes qui défendent la liberté et les droits de l’homme. Son histoire reflète la répression généralisée à laquelle sont confrontés les manifestants en Iran. Alors qu’il espère un avenir libre en Iran, il endure les dures conditions d’emprisonnement.
Les organisations de défense des droits de l’homme, les militants de la société civile et la communauté internationale doivent rester vigilants quant à la situation des prisonniers politiques en Iran et exiger leur libération. Le prisonnier politique Saeed Abbasi et de nombreux autres prisonniers politiques sont derrière les barreaux simplement pour avoir exprimé leurs opinions et protesté contre la dictature. Les soutenir est un pas vers la réalisation des droits de l’homme et de la liberté en Iran.
Source : CSDHI
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