Les manifestations publiques en cours dans la capitale de la province de Kohgilouyeh-et-Boyer-Ahmad coïncident avec l’anniversaire de la révolution de 1979, au moment où le gouvernement lutte contre une crise qui affecte les moyens d’existence des citoyens. Pendant ce temps, les bureaux gouvernementaux et les établissements d’enseignement de nombreuses provinces ont été fermés sous prétexte du « froid » et de l’incapacité des fonctionnaires à fournir de l’énergie.
Selon des informations publiées sur les médias sociaux au cours des quatre derniers jours, coïncidant avec l’anniversaire de la révolution iranienne, des manifestations contre le régime iranien ont eu lieu à Dehdasht. Des groupes de citoyens ont scandé des slogans tels que « cette année est l’année du sang, Seyed Ali [Khamenei] sera renversé », « Mort à la République islamique » et « Mort au dictateur ».
Dans certains reportages vidéo enregistrés par les citoyens des manifestations de Dehdasht, on peut voir des manifestants allumer des incendies et entendre le bruit de tirs.
Selon le site Web de Hengaw, mercredi 12 février, les agents du renseignement des pasdarans ont arrêté cinq citoyens et les ont emmenés dans un lieu inconnu.
Un certain nombre de manifestants arrêtés à Dehdasht
Selon ce rapport, quatre autres citoyens, dont une femme et trois hommes, ont également été arrêtés, mais leur identité reste inconnue.
En outre, on ne sait pas où les détenus sont détenus ni quelles accusations ont été portées contre eux.
Des manifestations publiques ont également eu lieu dans d’autres régions de l’Iran à l’occasion de l’anniversaire de la révolution.
Par exemple, des rapports de citoyens indiquent que des slogans anti-régime ont été scandés dans diverses régions de Téhéran. Dans le quartier de Narmak, un groupe de citoyens a scandé « Mort à Khamenei ».
Des slogans contre Ali Khamenei, le chef suprême du régime, ont également été chantés dans le complexe résidentiel d’Ekbatan.
La résurgence des manifestations dans diverses régions de l’Iran survient alors que les responsables du régime ont récemment mis en garde contre le déclin de la confiance du public et l’érosion du capital social du gouvernement.
Source : CSDHI
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