vendredi 14 février 2025

Une manifestation à Munich appelle à une position ferme contre le régime iranien

 Munich, 14 février 2025 – Alors que la Conférence de Munich sur la sécurité (MSC2025) se déroulait, des centaines de partisans de la Résistance iranienne ont organisé une grande manifestation près du lieu de la conférence, malgré des températures chutant à -12 degrés. Les manifestants ont envoyé un message fort aux gouvernements européens et aux décideurs politiques internationaux, les exhortant à adopter une position ferme contre le régime iranien, soulignant ses menaces pour la sécurité mondiale.

Les manifestants, qui sont des partisans du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), ont souligné la nécessité de mettre fin aux politiques d’apaisement occidentales envers Téhéran et ont appelé à la désignation du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) comme organisation terroriste. Ils ont également exigé la réactivation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU concernant le programme nucléaire iranien, avertissant que la poursuite par Téhéran de l’arme nucléaire reste une grave menace pour la stabilité régionale et mondiale.

Appel à un changement fondamental de la politique occidentale envers l’Iran

Tenant des banderoles et scandant des slogans, les manifestants ont condamné la répression intérieure, les efforts de déstabilisation régionale de l’Iran et ses ambitions nucléaires. Leurs principales revendications se sont concentrées sur trois points principaux :

Un changement fondamental des politiques occidentales envers l’Iran – Les manifestants ont rejeté toute forme d’engagement qui accorde une légitimité au régime, exhortant les gouvernements européens à abandonner l’apaisement et à adopter une approche ferme et globale envers Téhéran.

Activation complète du « mécanisme de retour en arrière » contre le programme nucléaire iranien – S’adressant aux dirigeants européens, ils ont souligné le besoin urgent de rétablir toutes les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU concernant les activités nucléaires de l’Iran, avertissant que la menace nucléaire de Téhéran pose un défi critique à la sécurité mondiale.

Mise sur liste noire du CGRI – Les manifestants ont réitéré que le CGRI est le principal outil de répression et de terrorisme, tant en Iran qu’à l’étranger, et ont appelé l’UE et le Royaume-Uni à le désigner officiellement comme une entité terroriste.

Dans un message sur X, Mohammad Mohaddessin, président de la Commission des affaires étrangères du CNRI, a souligné que la communauté internationale avait été avertie à plusieurs reprises des menaces posées par le régime iranien, mais qu’elle n’avait pas pris les mesures nécessaires pour y faire face.

Mohaddessin a écrit :
« Si la Conférence de Munich sur la sécurité veut prendre une mesure efficace, elle doit faire de la lutte contre les menaces du régime iranien une priorité. Il y a 33 ans, nous avons déclaré que « le fondamentalisme islamique est la nouvelle menace mondiale » menée par les mollahs. Ceux qui étaient au pouvoir ne l’ont pas pris au sérieux, sinon le destin aurait été différent et de grandes tragédies comme le 11 septembre, la tragédie sanglante de la Syrie, de l’Irak, du Liban et du Yémen, et la guerre actuelle dans la région auraient pu être évitées. Nous avons également dévoilé les projets nucléaires secrets du régime depuis 1991, notamment en 2002, mais au lieu d’une approche ferme, le régime a reçu des incitations de la part de la Troïka européenne et du P5+1 et la possibilité d’acquérir une bombe atomique. Aujourd’hui, les dirigeants mondiaux sont confrontés à un nouveau test à Munich. »

Au-delà des revendications politiques, les manifestants ont clairement fait savoir qu’ils rejetaient toute forme de dictature, qu’elle soit dirigée par les mollahs ou par la monarchie. Ils ont scandé : « À bas l’oppresseur, qu’il s’agisse du Shah ou des mollahs », soulignant ainsi leur demande d’une république laïque et démocratique en Iran.

Dans le même ordre d’idées, des personnalités allemandes de renom ont publié une déclaration sur l’Iran, destinée aux dirigeants mondiaux présents au MSC, les exhortant à « se tenir fermement aux côtés du courageux peuple iranien dans sa lutte pour mettre fin à la dictature religieuse et établir une république véritablement démocratique et laïque ».

Les signataires ont souligné que par leurs soulèvements nationaux, le peuple iranien a clairement démontré son désir de mettre fin au régime actuel.

« Nous dénonçons la dictature cléricale pour sa gouvernance oppressive et ses violations des droits de l’homme, et nous rejetons également la dictature de l’ancien Shah, reconnaissant les souffrances subies sous les deux régimes », ont-ils écrit.

Les signataires ont également exprimé leur soutien aux Iraniens qui ont participé au grand rassemblement pour un Iran libre qui s’est tenu à Paris le 8 février avec le slogan : « Non au dictateur, qu’il s’agisse du Shah ou des mollahs, oui à une République démocratique. »

« Nous approuvons le plan en 10 points de Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), qui a reçu en 2024 le soutien de plus de 4 000 députés et de 137 anciens dirigeants mondiaux, comme un modèle viable pour un futur Iran libre », ont-ils écrit. « Nous appelons les gouvernements du monde entier à reconnaître le droit du peuple iranien à l’autodétermination et à la libération de la tyrannie. Le temps du changement est venu ; le peuple iranien mérite la liberté, la justice et la démocratie. »

Source : CNRI 

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