La vague d’exécutions se poursuit en Iran

 Depuis le début du mois persan de Bahman (20 janvier 2025), au moins 54 prisonniers ont été exécutés dans différentes prisons d’Iran. Cette statistique indique qu’en moyenne, près de deux prisonniers sont exécutés chaque jour, soit un toutes les 12 heures. Dans les cas les plus récents, trois prisonniers ont été exécutés dans les prisons de Ramhormoz, Behbahan et Adel-Abad à Shiraz.

Exécution dans la prison de Ramhormoz

Le matin du samedi 15 février 2025, un prisonnier nommé Ali Kord a été exécuté dans la prison de Ramhormoz. Il était âgé de 31 ans, marié et père de deux enfants. Il avait déjà été arrêté pour meurtre et condamné à mort.

Exécution à la prison d’Adel-Abad, Chiraz

Le matin du dimanche 16 février 2025, un prisonnier nommé Saeed Jokar a été exécuté dans la prison d’Adel-Abad, à Shiraz. Les charges retenues contre lui n’ont pas été révélées.

Exécution dans la prison de Behbahan

Le matin du dimanche 16 février 2025, un prisonnier nommé Milad Farhamandi-Jo a été exécuté dans la prison de Behbahan. Il avait été arrêté et condamné à mort pour meurtre.

Exécution dans la prison d’Aligudarz

Le matin du jeudi 13 février 2025, Younes Kheirollahpour, 31 ans, originaire de Jolfa et résidant à Tabriz, a été exécuté dans la prison d’Aligudarz. Il avait été arrêté il y a trois ans pour trafic de drogue et condamné à mort.

Exécution à la prison de Dastgerd, Isfahan

Le mercredi 12 février 2025 au matin, la sentence de mort d’Abolfazl Mahmoudi a été exécutée dans la prison de Dastgerd, à Ispahan. Il avait été arrêté il y a quatre ans pour trafic de drogue. Son exécution n’a pas encore été rapportée par les médias d’État iraniens ou les sites web affiliés au pouvoir judiciaire. Avec son exécution, le nombre d’exécutions le 12 février dans cette prison s’élève à trois, après les exécutions précédentes de Mehdi Shah-Bakhsh Pirsourani et de Tayeb Javadi.

Le 15 février, l’exécution de 49 personnes dans différentes prisons d’Iran a été signalée. Le nombre croissant d’exécutions en Iran a de nouveau suscité l’inquiétude de la communauté internationale. Les organisations de défense des droits de l’homme ont à plusieurs reprises appelé les autorités iraniennes à mettre fin aux exécutions et à respecter la transparence des procédures judiciaires. Nombre de ces exécutions ont lieu sans que les familles en soient informées et sans procès équitable, ce qui constitue une violation flagrante des droits de l’homme.

Note : Les statistiques présentées ici sont basées sur le calendrier persan. Dans notre rapport mensuel de février, nous fournirons des statistiques exactes sur les exécutions, alignées sur le calendrier grégorien pour plus de précision et de cohérence.

Source : CSDHI