M. Golpayegani a déclaré que ces bâtiments sont principalement situés dans des zones urbaines dégradées et des quartiers informels.
Selon lui, ces logements insalubres manquent de structures stables et même un tremblement de terre d’une magnitude de 4 à 5 pourrait provoquer leur effondrement.
Golpayegani a expliqué que l’un des critères permettant de classer un bâtiment comme étant détérioré est l’absence de structure visible. Selon le Centre statistique d’Iran, si le squelette d’un bâtiment est visible, il est considéré comme sûr. Or, nombre de ces bâtiments instables et logements insalubres sont dépourvus de toute structure résistante.
Cet expert en urbanisme a souligné l’échec des politiques de rénovation et a déclaré : « Selon la loi, 100 000 unités dans les zones dégradées devraient être rénovées chaque année, mais jusqu’à présent, moins de 2 % de l’aide financière allouée a été distribuée. »
Il a également souligné la présence généralisée de bâtiments détériorés et de logements insalubres : « Actuellement, 5,7 millions de logements sont situés dans ces zones, dont 2,7 millions ont besoin d’être rénovés et renforcés de toute urgence. »
M. Golpayegani a estimé que la réorganisation de ces zones était une priorité essentielle pour le gouvernement et a souligné que l’infrastructure urbaine dans les zones détériorées devait atteindre le niveau des autres quartiers de la ville.
Malgré les contraintes financières du régime iranien et les retards dans la mise en œuvre des politiques de rénovation, les risques de tremblements de terre et d’autres catastrophes restent importants pour des millions de personnes dans le pays. Ebrahim Raïssi, l’ancien président du régime iranien décédé dans un accident d’hélicoptère, avait promis de construire un million de nouveaux logements par an, promesse qui n’a jamais été tenue.
Source: CSDHI
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