lundi 11 août 2025

Destruction et nivellement de la parcelle 41 du cimetière de Behesht-e Zahra sur ordre de Khamenei


 · Lieu de sépulture de milliers de Moudjahidine du peuple exécutés

· La destruction des traces d’un génocide et de crimes contre l’humanité constitue une participation à ces crimes atroces

Sur ordre de Khamenei, le régime inhumain des mollahs a entrepris, dans un acte criminel visant à effacer les preuves d’un génocide et de crimes contre l’humanité, de détruire la parcelle 41 du cimetière de Behecht-e Zahra de Téhéran, où reposent des milliers de membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) exécutés en 1981 par les bourreaux de Khomeiny. Des engins lourds sont utilisés pour aplanir le site. Des agents du ministère du renseignement, véritable mafia du terrorisme et du crime, sont sur place pour empêcher la population d’approcher.

Cela fait quarante ans que cette parcelle est placée sous la surveillance et le contrôle des forces répressives, qui en régulent l’accès. Au fil des ans, les agents du régime clérical ont brisé ou profané régulièrement les pierres tombales de l’OMPI, et ont déjà détruit certaines parties de la parcelle. Aujourd’hui cependant, leur objectif est la destruction totale du site et l’effacement complet des preuves de leurs crimes.

En juillet 2024, le professeur Javaid Rehman, alors rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits humains en Iran, avait estimé que les exécutions de 1981 relevaient de « crime contre l’humanité et de génocide ». Il avait appelé les États membres de l’ONU à recourir à la compétence universelle pour enquêter, délivrer des mandats d’arrêt et poursuivre les auteurs de ces crimes.

Il avait également souligné : « Ceux qui ont ordonné la commission de crimes atroces constitutifs de crimes contre l’humanité et de génocide, en particulier en 1980-1981 et en 1988, et qui les ont continués, sont restés au pouvoir. »

La Résistance iranienne rappelle que, selon le droit international, l’effacement des traces d’un génocide ou de crimes contre l’humanité équivaut à poursuivre ces crimes et à en être complice. Elle appelle l’ONU et les instances compétentes à agir immédiatement pour mettre fin à la destruction des tombes des victimes des exécutions politiques et traduire les responsables de ces crimes odieux en justice.

Source : CNRI 

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