Armé d'une arme de poing, il a abattu les deux sœurs de sa femme, le père de celle-ci, son beau-frère et son jeune enfant. L'attaque a fait huit morts – trois femmes, un enfant et quatre autres proches – et trois blessés graves, qui ont été transportés à l'hôpital pour y être soignés.
L'auteur a mis fin à la tuerie en se tirant dessus avec la même arme à feu.
Des sources locales ont évoqué des « conflits familiaux » comme motif présumé du massacre.
Ces meurtres constituent un féminicide dans la catégorie des violences conjugales ou familiales et constituent une forme extrême de violence contre les femmes, selon les cadres d’ONU Femmes, de l’ONUDC et de l’OMS.
La cause profonde du problème
Les catastrophes sociales ont des racines politiques. En dernière analyse, la cause profonde du féminicide généralisé en Iran doit être attribuée au régime clérical inhumain et misogyne , qui est la principale source des crises profondes de cette période de l'histoire iranienne. Les femmes et les filles sont les premières victimes de l'idéologie et des politiques anti-femmes du régime.
Ces meurtres, plus que des actes isolés commis par des pères ou des maris, sont le produit d’autorisations légales explicites et implicites enracinées dans l’idéologie réactionnaire du régime au pouvoir – un régime qui exécute une personne toutes les trois heures, refuse de criminaliser la violence contre les femmes et n’offre aucune protection juridique aux personnes les plus à risque.
En conclusion, le taux alarmant de féminicides et de soi-disant crimes d’honneur en Iran découle de la misogynie et du patriarcat enraciné institutionnalisé dans les lois du régime clérical – un régime qui sera inévitablement renversé par le peuple iranien.
Source : CNRI Femmes
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