Ebrahim Parsamehr, avocat reconnu d’Ahwaz, croupit dans la prison de Sheiban depuis son arrestation brutale le 13 juin 2025. Les forces du renseignement des Gardiens de la Révolution (les pasdarans) l’ont interpellé à son domicile avec violence, déclenchant une vague d’inquiétude. Plus de deux semaines après son arrestation, sa famille demeure sans nouvelles précises sur ses charges ou son état. Sa détention arbitraire symbolise la répression croissante visant les avocats engagés pour les droits humains en Iran.
Arrestation violente et incertitude persistante
Les agents de l’IRGC ont investi son domicile à Ahwaz, procédant à son arrestation sans mandat et fouillant ses affaires. Aucun chef d’accusation clair n’a été communiqué, plongeant sa famille et ses collègues dans l’angoisse. Cette opacité illustre la volonté des autorités de museler la liberté d’expression et de restreindre l’indépendance des avocats.
Un défenseur des minorités religieuses
Ebrahim Parsamehr s’est distingué par sa défense acharnée des convertis chrétiens et des minorités religieuses, ce qui lui a valu l’hostilité des autorités. Animé par un profond sens de la justice, il voyait son métier comme un devoir civique. Son arrestation sonne comme un avertissement brutal adressé à ceux qui osent défendre les droits fondamentaux en Iran.
Un assaut contre la profession juridique
L’affaire Ebrahim Parsamehr s’inscrit dans une offensive plus large contre la profession d’avocat en Iran. Les défenseurs des minorités religieuses, des travailleurs ou des militants sont régulièrement pris pour cible : arrestations, révocations de licences, pressions incessantes. Ces pratiques minent l’indépendance du système judiciaire et privent les citoyens d’un accès équitable à la justice.
Une famille en quête désespérée de réponses
Malgré leurs démarches répétées, les proches de Ebrahim Parsamehr n’obtiennent aucune information officielle. Ses rares appels téléphoniques, strictement surveillés, laissent craindre qu’il ne soit placé à l’isolement. Des sources indiquent qu’il serait détenu dans les conditions extrêmement dures de la prison de Sheiban, réputée pour ses sévices et son manque d’installations médicales.
La prison de Sheiban : un lieu de souffrance
Connue pour sa surpopulation, ses conditions insalubres et son recours à l’isolement prolongé, la prison de Sheiban est synonyme de mauvais traitements. L’incarcération de Ebrahim Parsamehr dans un tel environnement soulève de graves inquiétudes pour son intégrité physique et psychologique.
Indignation et appels à la libération
Le Conseil Indépendant de Coordination des Avocats a dénoncé son arrestation comme une menace directe à l’indépendance de la profession juridique. Des défenseurs des droits humains réclament sa libération immédiate, jugeant sa détention illégale et injustifiable.
Violations flagrantes de droits fondamentaux
- Arrestation arbitraire : Sans mandat ni charges claires, elle viole l’article 9 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
- Droit à un procès équitable : Sa détention prolongée sans audience bafoue l’article 10.
- Liberté d’expression : Probablement liée à ses prises de position, son arrestation enfreint l’article 19.
- Droits des avocats : Le ciblage pour son activité professionnelle viole les Principes fondamentaux relatifs au rôle du barreau des Nations Unies.
Le cas d’Ebrahim Parsamehr illustre l’érosion dramatique des libertés en Iran et l’attaque frontale contre l’État de droit. Sa famille, ses collègues et de nombreuses organisations exhortent la communauté internationale à agir pour obtenir sa libération et garantir la protection des avocats dans le pays.


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