Banoo Moghadam avait été arrêtée sous l’accusation d’avoir tué son gendre, puis condamnée à mort par un tribunal pénal. Selon des informations disponibles, elle souffrait de troubles mentaux au moment de son arrestation.
Mitra Yassini avait été reconnue coupable de complicité dans un meurtre et condamnée à mort par un tribunal pénal.
Malgré ces exécutions, les autorités judiciaires et pénitentiaires n’ont toujours publié aucune confirmation officielle.
L’exécution de Banoo Moghadam et Mitra Yassini porte à 32 le nombre de femmes exécutées en Iran en 2025. Rien que dans la période d’un mois, du 30 juillet au 29 août, le régime a exécuté au moins huit femmes.
Iran : premier bourreau mondial de femmes exécutées
L’Iran détient le triste record du plus grand nombre de femmes exécutées dans le monde. Selon les données compilées par la Commission des Femmes du Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), au moins 295 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Nombre de ces femmes exécutées par le régime iranien étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques et de lois familiales discriminatoires. Un nombre significatif d’entre elles avaient agi en état de légitime défense.
Le nombre de femmes exécutées en Iran a connu une forte hausse en 2024. Au moins 34 femmes ont été pendues l’an dernier, dont 23 après l’entrée en fonction de Massoud Pezeshkian.
Durant l’année du calendrier iranien 1403, au moins 38 femmes ont été exécutées en Iran, marquant une augmentation alarmante de 90 % par rapport à l’année précédente.
En une seule année, depuis l’entrée en fonction de Pezeshkian fin juillet 2024, le nombre total des victimes d’exécutions en Iran a dépassé 1 650, alors que pour toute l’année 2024, il avait été légèrement supérieur à 1 000.
Ces chiffres démontrent qu’indépendamment de celui qui occupe la présidence, le régime iranien continue de piétiner les droits de son peuple, en particulier ceux des femmes.
Source : CNRI Femmes

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