Dans sa dernière déclaration, la campagne a mis en garde contre l’utilisation croissante des exécutions comme outil de répression par le régime. « Au cours du seul mois de Mordad (juillet-août), 166 personnes ont été pendues ; et la semaine dernière, 31 de nos concitoyens, dont une femme, ont été exécutés », indique le communiqué. Il ajoute que deux victimes, à Kordkuy et Beyram (comté de Larestan), ont été pendues en public, décrivant ces actes comme faisant partie de la stratégie du régime visant à « terroriser la société par l’humiliation et la normalisation de la violence ».
L’ajout de la prison de Dehdasht à la liste des établissements participants a été décrit comme « un rappel amer qu’aucune région de l’Iran n’est épargnée par l’ombre des exécutions ».
Parallèlement à cette escalade, la campagne a également condamné la profanation par le régime de la section 41 du cimetière Behesht Zahra de Téhéran, où sont enterrés des milliers de prisonniers politiques exécutés dans les années 1980. Le régime a commencé à transformer le site en parking, un acte décrit comme « une tentative honteuse d’effacer la mémoire collective et les preuves des crimes d’État, mais aussi une insulte flagrante aux victimes et à leurs familles ». Amnesty International a également condamné cette initiative.
La campagne a réitéré son message central :
« L’exécution n’est pas une solution » ;
« L’exécution est une violation flagrante du droit à la vie » ;
« L’exécution est un outil pour semer la peur et consolider la répression politique.»
Appelant les organisations internationales, les défenseurs des droits humains et « toute conscience éveillée » à agir, la campagne a souligné que la protestation du peuple iranien contre les exécutions doit être amplifiée dans le monde entier.
Les grèves de la faim de cette semaine ont touché 50 prisons, dont celles d’Evin, de Ghezel Hesar, de Karaj-Central, du Grand Téhéran, de Qarchak, d’Adelabad à Chiraz, de Zahedan, de Machhad, de Rasht, de Tabriz, d’Ourmia, de Sanandaj et bien d’autres, avec la participation de la prison de Dehdasht.
La campagne des mardis contre les exécutions en Iran est devenue un symbole fédérateur de la résistance aux exécutions sanctionnées par l’État, qui en est à sa 83e semaine consécutive de résistance.
.jpg)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire