Iran Human Rights Society, samedi 16 août 2025 – Babak Shahbazi, père de deux enfants, risque d’être exécuté dans la prison iranienne de Ghezel Hesar. Les cris de sa mère devant la prison le 16 août 2025 font écho à l’angoisse des familles de cinq autres prisonniers politiques. Transférés de force le 8 août 2025, Shahbazi et ses codétenus subissent une coupure totale de communication.
L’appel déchirant d’une mère

Le 16 août 2025, la mère de Babak Shahbazi s’est tenue devant la prison de Ghezel Hesar dès 8 heures du matin, suppliant qu’on lui donne des nouvelles de son fils. Elle a raconté les promesses de visite non tenues, déclarant : « Ils nous ont dit de venir aujourd’hui, mais maintenant ils disent qu’il n’a plus le droit de recevoir d’appels ni de visites. » Son appel désespéré, « Aidez-nous, mon fils innocent est sur le point d’être exécuté », reflète la détresse de la famille. Neuf jours sans nouvelles les font craindre pour sa vie.
Transfert violent vers Ghezel Hesar
Le 8 août 2025, les autorités ont transféré de force Shahbazi et cinq autres personnes – Vahid Bani-Amerian, Akbar Daneshvar, Pouya Ghobadi, Mohammad Taghavi et Babak Alipour – de Fashafouyeh à la prison de Ghezel Hesar. Des témoins ont rapporté des passages à tabac brutaux pendant le transfert. Les forces de sécurité ont séparé les prisonniers et les ont isolés en quarantaine. Cet acte violent, associé à une interdiction de communication, suggère des abus continus et soulève des inquiétudes quant à leur sécurité.
La condamnation injuste de Babak Shahbazi
Mohammad Taghavi, Shahrokh Daneshvarkar, Vahid Bani-Amarian, Pouya Ghobadi et Babak Alipour
Né en 1981, Shahbazi, père de famille marié, a été arrêté le 5 janvier 2024. Après avoir été interrogé dans le quartier 209 de la prison d’Evin, un tribunal révolutionnaire l’a condamné à mort le 3 mai 2025 pour espionnage présumé. Le verdict, confirmé le 30 juin 2025, ne reposait sur aucune preuve crédible ni sur une procédure judiciaire équitable. Par conséquent, le transfert de Shahbazi à Ghezel Hesar, un lieu connu pour ses exécutions, renforce les craintes d’une exécution secrète.
La lutte de la famille pour obtenir des réponses
La famille de Shahbazi est confrontée à des obstacles incessants. Elle se rend quotidiennement à Ghezel Hesar, mais ne reçoit que de fausses promesses de contact. Les autorités imposent désormais une interdiction stricte des visites et des communications, laissant la famille dans l’angoisse. Ce manque de transparence alimente les soupçons de torture et de plans d’exécution accélérée. Les appels à la justice de la famille se font de plus en plus pressants à mesure que l’espoir s’amenuise.
Violations des droits humains révélées
Cette affaire met en lumière de graves violations des droits humains. Plus précisément, la condamnation à mort de Shahbazi viole le droit à un procès équitable en raison d’une représentation juridique inadéquate. La coupure des communications et la non-divulgation du lieu de détention enfreignent les normes internationales en matière de transparence des détentions. En outre, les rapports faisant état de passages à tabac indiquent des abus physiques, en violation de l’interdiction de la torture. Ces actions soulignent le mépris de l’Iran pour les normes internationales en matière de droits humains.
La sinistre réputation de Ghezel Hesar
La prison de Ghezel Hesar est tristement célèbre pour l’exécution de prisonniers politiques. Son histoire d’exécutions secrètes et de conditions de détention difficiles amplifie les inquiétudes pour Shahbazi et ses codétenus. La section de quarantaine, où ils sont détenus, isole les prisonniers et les prive de leurs droits fondamentaux. Ce modèle de répression souligne le rôle de la prison dans la répression de la dissidence.
Appel urgent pour sauver Babak Shahbazi
Le rejet rapide de l’appel en révision de Shahbazi renforce les craintes d’exécution. L’appel de sa mère a suscité le soutien du public et des militants, qui réclament une intervention internationale. Les défenseurs exigent la transparence et l’arrêt immédiat des exécutions. La communauté internationale doit faire pression sur l’Iran pour garantir la sécurité de Shahbazi et faire respecter la justice.
Agissez maintenant pour empêcher l’exécution
L’exécution imminente de Babak Shahbazi représente une grave crise des droits humains en Iran. Les cris désespérés de sa mère devant la prison de Ghezel Hesar reflètent la douleur des familles confrontées à l’incertitude. Aux côtés de Vahid Bani-Amerian, Akbar Daneshvar, Pouya Ghobadi, Mohammad Taghavi et Babak Alipour, Shahbazi subit l’isolement et les mauvais traitements. Le monde doit agir rapidement pour empêcher ces exécutions, exiger la transparence et protéger les droits des prisonniers politiques en Iran.


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