mardi 12 août 2025

Grève de la faim de trois prisonniers politiques à la prison de Lakan, Rasht

 Selon les informations obtenues, au lieu de répondre aux demandes légitimes de ces prisonniers, les autorités de la prison de Lakan à Rasht ont transféré Masoud Bidarigh en isolement.

Des informations en provenance de la prison de Lakan font état du début d'une grève de la faim de protestation de trois prisonniers politiques – Manouchehr Fallah, Masoud Bidarigh et Peyman Farahavar – qui ont entamé cette action en raison de la privation de leurs droits fondamentaux, de la pression accrue et du mépris des autorités pour leur situation. Cette grève de la faim, qui a débuté le dimanche 10 août, est toujours en cours.

La grève de la faim a commencé avec la protestation de Masoud Bidarigh

Masoud Bidarigh, boxeur réputé de la province de Gilan et figure sportive reconnue, a invoqué le refus répété de son droit de quitter la prison et le refus des autorités de répondre à ses demandes répétées comme motif de sa grève. Il est détenu depuis longtemps dans de mauvaises conditions physiques et mentales au quartier Misagh de la prison de Lakan, soulignant que les autorités pénitentiaires ont fait preuve d'un mépris total pour sa situation, allant jusqu'à rejeter des demandes simples comme un congé médical.

Après la grève de la faim de Bidarigh, deux autres prisonniers politiques, Manouchehr Fallah et Peyman Farahavar, se sont joints à la manifestation en signe de solidarité avec lui et pour protester contre les conditions de détention oppressives. Ces deux prisonniers sont actuellement sous le coup d'une condamnation à mort.

Transfert à l'isolement

Selon les informations obtenues, au lieu de répondre aux demandes légitimes des prisonniers, les autorités de la prison de Lakan ont transféré Masoud Bidarigh à l'isolement. Des sources internes à la prison affirment que ce transfert visait non seulement à le punir, mais aussi à lui infliger une pression psychologique et physique supplémentaire.

L'histoire de la protestation à Bidarigh

Bidarigh avait déjà protesté, à l'hiver 2025, contre la condamnation à mort de Manouchehr Fallah et son exécution en se présentant devant l'entrée principale de la prison de Lakan. Il avait alors souligné que les condamnations à mort prononcées contre des prisonniers politiques et idéologiques étaient non seulement injustes, mais aussi contraires aux droits de l'homme et à la dignité humaine.

La situation de Manouchehr Fallah et Peyman Farahavar

Manouchehr Fallah et Peyman Farahavar, tous deux participants à cette grève de la faim, sont sous le coup de la peine de mort. Les militants des droits humains affirment que leurs procès ont été marqués par des violations flagrantes des droits des accusés, notamment le refus d'accès à un avocat indépendant, la contrainte physique et psychologique et l'obtention d'aveux forcés.

Mépris des avertissements relatifs aux droits de l'homme

Malgré les avertissements répétés des organisations de défense des droits humains, les autorités de la prison de Lakan et le système judiciaire du régime persistent à ignorer les conditions de détention désastreuses des prisonniers politiques et idéologiques. Les militants des droits humains affirment que cette indifférence systématique s'inscrit dans la politique plus large du régime visant à réprimer la dissidence et à restreindre les droits des citoyens.

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