dimanche 10 août 2025

Le régime iranien prolonge la peine de prison de deux étudiants d'élite sous de nouvelles accusations inventées de toutes pièces

 Ali Younessi a été condamné à un total de 6 ans et 3 mois de détention supplémentaire, et Amir-Hossein Moradi à 15 mois supplémentaires

Le 9 août 2025, le pouvoir judiciaire des mollahs a condamné deux prisonniers politiques soutenant l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), Amir-Hossein Moradi, 26 ans, et Ali Younessi, 25 ans, dont les peines approchaient de leur terme après 64 mois de détention, à une nouvelle peine de prison dans le cadre d’une affaire absurde montée de toutes pièces, dans le but d’empêcher leur libération.

Selon la décision rendue par la branche 23 du tribunal révolutionnaire, présidée par Ali Mazloum, les deux détenus ont été condamnés à 15 mois de prison supplémentaire pour « activités de propagande contre le régime. »

En outre, Ali Younessi a été condamné – sur la base d’une fausse accusation fabriquée par les mollahs, à savoir « approuver et soutenir le régime sioniste » – à cinq années de plus, à l’éloignement à la prison de Kerman (à près de 1000km de distance), à la privation d’accès et d’utilisation du cyberespace, et à l’interdiction de tout contact téléphonique avec le monde extérieur.

Quatre jours plus tôt, le 5 août 2025, la justice, dans un procès in absentia de 104 membres de l’OMPI et de la Résistance qui dure depuis deux ans, a ajouté l’accusation de « collaboration avec le régime sioniste pour assassiner des scientifiques nucléaires » aux accusations fabriquées contre l’OMPI.

Amir-Hossein Moradi et Ali Younessi, deux étudiants d’élite de la prestigieuse université technologique Sharif, ont été arrêtés en avril 2020 et condamnés à 6 ans et 8 mois de prison. Le 18 juin 2025, Ali Younessi avait été enlevé du quartier 4 de la prison d’Evine et, après un certain temps, transféré à l’isolement à la prison de Qom (à 150 km).

L’Association Humanitaire appelle le Conseil des droits de l’homme, son Haut-Commissaire, sa Rapporteuse spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran, la mission internationale indépendante d’établissement des faits et les autres organes de défense des droits humains à prendre des mesures urgentes pour obtenir la libération des prisonniers politiques.

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