L’Iran a exécuté 131 prisonniers en depuis le début du mois d’août 2025, soit une moyenne de 5 par jour.
Iran Human Rights Society, dimanche 16 août 2025 – La peine de mort en Iran reste un problème urgent, avec 131 exécutions signalées pour le seul mois de Mordad du calendrier persan. Ce taux alarmant, avec une moyenne de cinq exécutions par jour, soulève de graves préoccupations quant aux violations des droits humains. Le 16 août 2025, six prisonniers ont été exécutés dans les prisons de Chiraz, Ahwaz, Rasht et Borazjan. Ces cas mettent en évidence le recours fréquent de l’Iran à la peine capitale, souvent pour des accusations telles que meurtre, infractions liées à la drogue ou crimes vagues liés à la sécurité. Cet article examine ces exécutions, leur fondement juridique et leur conflit avec les normes internationales en matière de droits humains, telles que la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Exécutions récentes en Iran : une préoccupation croissante
Le 16 août 2025, l’Iran a exécuté six prisonniers dans quatre prisons, portant à 131 le nombre total d’exécutions pour ce mois persan. Cela représente près de cinq exécutions par jour, soit une toutes les cinq heures. Ces chiffres reflètent une tendance inquiétante dans le système judiciaire iranien, où la peine de mort est largement appliquée. Le manque de transparence et l’absence de procès équitables dans de nombreux cas intensifient les critiques internationales.
Exécutions à la prison d’Adelabad, à Chiraz

À la prison d’Adelabad, à Chiraz, les autorités ont récemment exécuté trois prisonniers. Le 16 août 2025, Ahmadreza Younesi Galehzan, originaire de Kavar, et Mehdi Najafi, un jeune homme de 23 ans originaire de Marvdasht, ont été exécutés pour meurtre. Plus tôt, le 12 août 2025, Eskandar Bazmandegan a été exécuté pour des infractions à la sécurité et pour « corruption sur terre ». Ces affaires mettent en évidence la diversité des chefs d’accusation conduisant à la peine capitale en Iran, souvent sans preuves claires ni procédures judiciaires équitables.
Exécution à la prison de Sepidar, à Ahwaz
Le 16 août 2025, Mohammad Baqlani a été exécuté à la prison de Sepidar, à Ahwaz. Arrêté il y a neuf ans pour meurtre, le cas de Baqlani souligne les longues périodes de détention que certains prisonniers endurent avant leur exécution. Ces retards soulèvent des questions quant à l’équité du système judiciaire iranien, en particulier lorsque les accusés ne bénéficient pas d’une représentation juridique adéquate.
Exécution à la prison de Lakan, à Rasht
À la prison de Lakan, à Rasht, Jafar Sadeghi, âgé de 35 ans, a été exécuté le 15 août 2025. Arrêté quatre ans auparavant pour meurtre, son cas illustre encore davantage le recours de l’Iran à la peine de mort pour les crimes violents. Cependant, l’absence de tribunaux indépendants compromet souvent la légitimité de ces condamnations.
Exécution à la prison de Borazjan
Le 12 août 2025, la prison de Borazjan a été le théâtre de l’exécution d’un prisonnier anonyme pour des infractions liées à la drogue. Les autorités n’ont toujours pas révélé l’identité du prisonnier, ce qui témoigne d’un manque de transparence. Les exécutions liées à la drogue restent courantes en Iran, malgré les appels internationaux à limiter la peine capitale aux crimes les plus graves.
La peine de mort viole les normes en matière de droits humains
La peine de mort en Iran est contraire à l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui garantit le droit à la vie. Ce droit fondamental est violé lorsque des exécutions ont lieu, en particulier compte tenu de leur caractère irréversible. Une fois prononcées, les erreurs judiciaires ne peuvent être annulées. En outre, certaines méthodes d’exécution constituent des actes de torture, en violation des principes des droits de l’homme. Les pratiques de l’Iran ne respectent souvent pas les normes d’un procès équitable, en violation de l’article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, que l’Iran a signé.

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