La déclaration a souligné le manque persistant d’informations concernant cinq prisonniers politiques condamnés à mort et membres de la campagne – Vahid Bani Amerian, Pouya Ghobadi, Babak Alipour, Mohammad Taghavi Sangdehi et Akbar (Shahrokh) Daneshvarkar – ainsi qu’un autre prisonnier dans le couloir de la mort, Babak Shahbazi. La campagne a décrit cela comme « un signe clair de violations flagrantes des droits humains et de pression croissante menaçant la vie des prisonniers ».
La campagne a condamné la récente décision de la Cour suprême de confirmer la condamnation à mort de la prisonnière politique et militante syndicale Sharifeh Mohammadi. La déclaration a noté que cela « révèle une fois de plus la brutalité et l’absence de justice au sein du système judiciaire du régime – une machine d’exécution au service d’un gouvernement dictatorial qui a complètement perdu sa légitimité dans la société ».
Une tragédie humaine en chiffres
La campagne a souligné que l’ampleur des exécutions révèle une tragédie nationale. « Rien qu’entre le 23 juillet et le 17 août, 136 personnes ont été exécutées, et depuis le début de l’année (mars 2025), 627 personnes ont été pendues », indique le communiqué. Il ajoute : « Ces chiffres ne sont pas de simples statistiques, mais le témoignage de vies détruites et de familles plongées dans le deuil et la souffrance.»
En saluant le courage des familles des victimes, la campagne déclare : « Nous exprimons notre gratitude aux familles courageuses et résilientes des victimes qui, en se rassemblant devant les prisons et divers lieux, ont fait entendre la voix des prisonniers.»
La campagne appelle ses concitoyens à soutenir ces familles : « Nous exhortons tous nos compatriotes à ne pas abandonner les familles des prisonniers, en particulier celles qui risquent une exécution imminente, en ces temps difficiles.»
Appel à une manifestation nationale
La déclaration appelle le public à manifester sa solidarité contre la politique d’exécution du régime : « Nous appelons chacun à utiliser tous les moyens possibles pour exprimer son opposition aux peines injustes et à la politique d’exécutions en Iran. Faire preuve de solidarité humaine contre cette violence systématique est vital, que ce soit par des rassemblements ou en accompagnant les familles des condamnés à mort.»
La campagne a également indiqué que, mardi 19 août, ses membres étaient en grève dans 49 prison du pays, dont celles d’Evin, de Ghezel Hesar, de Karaj-Central, du Grand Téhéran, de Qarchak, de Machhad, d’Ourmia, de Tabriz, de Rasht, de Sanandaj et bien d’autres, soulignant ainsi l’ampleur de la résistance au sein du système pénitentiaire iranien.

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