vendredi 29 août 2025

Hamzeh Darvish : dénonciation de l’incitation au suicide et de la torture à la prison de Lakan en Iran

 Hamzeh Darvish dénonce l’incitation au suicide et la torture à la prison de Lakan, à Rasht. Sa grève de la faim réclame justice et la fin des violations des droits humains.

Iran Human Rights Society, mardi 26 août 2025 – Hamzeh Darvish, prisonnier sunnite à la prison de Lakan, à Rasht, expose courageusement l’incitation au suicide et la torture systématique à travers une grève de la faim commencée le 2 août 2025. Sa protestation met en lumière de graves violations des droits humains, incluant des abus psychologiques et physiques orchestrés par les autorités pénitentiaires. Dans sa troisième lettre au Rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains, Darvish détaille les conditions désastreuses et les pressions délibérées poussant les détenus vers la mort.

La grève de la faim de Darvish : un cri contre l’injustice

Le 2 août 2025, Hamzeh Darvish entame une grève de la faim pour protester contre son emprisonnement injuste, la torture prolongée et la violation du principe de séparation des crimes. Il avait brièvement suspendu sa grève suite à des promesses des responsables de la prison, mais leur inaction l’a contraint à la reprendre. Son action exige une attention urgente face au traitement inhumain à la prison de Lakan. Darvish réclame un transfert vers les prisons d’Evin ou de Ghezel Hesar pour sa sécurité, mettant en lumière les problèmes systémiques du système pénitentiaire iranien.

Des allégations choquantes d’incitation au suicide

Selon Darvish, les autorités pénitentiaires auraient encouragé le suicide parmi les détenus, en promouvant l’usage de médicaments létaux comme le propranolol. Il rapporte que plus de neuf détenus du quartier 8 sont morts après avoir consommé ce médicament, les autorités ayant instigué ces décès pour éviter toute responsabilité. Cette pratique révèle une méthode sinistre pour faire taire les prisonniers sans recourir à des exécutions formelles.

Torture et isolement à la prison de Lakan

Pendant plus de cinq ans, Darvish a subi de sévères tortures physiques et psychologiques, incluant des périodes d’isolement dépassant trois mois. Les autorités l’ont accusé à tort d’avoir incité à une grande émeute, ajoutant à ses souffrances. Ces efforts coordonnés visent à briser son esprit. Darvish désigne des responsables clés orchestrant ces abus, signalant une politique organisée d’oppression au sein de la prison.

Violations systémiques des droits humains

Le cas de Darvish met en évidence des violations claires des droits fondamentaux :

Torture et traitement inhumain : Il subit des abus physiques et psychologiques, ainsi que de l’isolement prolongé (article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme).

Droit à la vie et à la sécurité : Sa vie est menacée directement par l’incitation au suicide et les menaces.

Droit à un procès équitable : Les accusations infondées et l’absence d’accès à un avocat violent ce droit (article 10).

Principe de séparation des crimes : Les règles pénitentiaires iraniennes sont totalement ignorées, Darvish étant détenu avec des criminels dangereux.

Un appel à une action urgente

Dans sa lettre, Darvish avertit que sa vie reste en danger. Sans intervention rapide, il risque de devenir une autre victime des prétendus « suicides » de la prison de Lakan. Sa grève de la faim amplifie un appel désespéré à la justice, exhortant l’ONU et la communauté internationale à agir contre la torture systématique et la violation du principe de séparation des crimes. Sa voix représente d’innombrables détenus réduits au silence dans les prisons iraniennes.

Un combat plus large pour la justice

La lutte de Darvish reflète un problème plus large touchant de nombreux prisonniers en Iran. Les décès suspects qualifiés de « suicides » provoquent l’indignation des familles et des militants, mais le phénomène persiste. Sa grève de la faim constitue un avertissement crucial pour la communauté internationale. Ignorer son appel pourrait entraîner une nouvelle tragédie. Sa protestation n’est pas seulement personnelle, mais vise à dénoncer et mettre fin aux abus systémiques dans le système pénitentiaire iranien.

Pourquoi la voix de Darvish compte

Le courage de Hamzeh Darvish exige une attention mondiale. La reprise de sa grève après des promesses non tenues souligne l’urgence d’agir contre ces violations. La communauté internationale doit intervenir rapidement pour protéger Darvish et d’autres détenus. Son combat met en évidence la nécessité de responsabilité et de réforme dans les prisons iraniennes, où les abus systémiques restent impunis.

Perspectives et responsabilité mondiale

Le monde ne peut ignorer les avertissements de Darvish. Ses témoignages détaillés sur la torture, l’incitation au suicide et les violations des droits humains dressent un tableau inquiétant de la prison de Lakan. Amplifier sa voix peut mettre la pression sur les autorités pour mettre fin à ces pratiques. L’ONU et les organisations de défense des droits humains doivent enquêter et tenir les responsables pour compte. La vie de Darvish — et celle de nombreux autres — dépend d’une action collective pour que la justice triomphe.

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