dimanche 30 novembre 2025

La crise de l'eau en Iran s'aggrave.

 Selon les données de l'Organisation météorologique iranienne, du 23 septembre au 28 novembre, les précipitations moyennes du pays ont atteint 3,9 millimètres, ce qui représente une baisse de 88,3 % par rapport à la moyenne à long terme de 33,5 millimètres.

L'agence de presse officielle ISNA a écrit dimanche 30 novembre, citant l'Organisation météorologique, qu'aucune précipitation n'avait été enregistrée dans le pays au cours des sept jours précédant le 28 novembre.

Les forces de sécurité iraniennes empêchent les familles des prisonniers politiques exécutés d'entrer dans le cimetière

 Des agents de sécurité ont empêché les familles de prisonniers politiques exécutés dans les années 1980 de se recueillir sur les tombes de leurs proches au cimetière de Khavaran. Ce cimetière, situé au sud-est de Téhéran, est tristement célèbre pour ses fosses communes de prisonniers politiques exécutés par le régime iranien, notamment lors du massacre de 1988.

Exécution de 24 prisonniers, dont deux femmes, le 26 novembre, et d’un grand nombre de prisonniers les 29 et 30 novembre

 2 521 exécutions ont été recensées en un an et quatre mois de la présidence de Pezeshkian.

Les bourreaux de Khamenei ont pendu au moins 24 prisonniers, dont deux femmes, lors d’un crime brutal commis le mercredi 26 novembre 2025. Le jeudi 27 novembre, au moins 6 prisonniers ont été exécutés, et le samedi 29 et le dimanche 30 novembre, un grand nombre de prisonniers ont été exécutés ; le nombre et les noms des victimes seront communiqués après vérification.

Plus de soixante exécutions en Iran en novembre ; alerte aux exécutions politiques à venir

 Entre le 22 et le 27 novembre, le régime iranien a exécuté plus de soixante personnes dans différentes prisons. Le nombre de condamnations à mort prononcées contre des prisonniers politiques a augmenté, et au moins huit détenus ont été confrontés à une exécution imminente ces deux derniers mois après la confirmation de leur peine. Cette nouvelle vague d'exécutions s'inscrit dans la stratégie du régime visant à intimider les manifestants et les dissidents politiques.

samedi 29 novembre 2025

Zahra Tabari : menacée d’exécution pour « un morceau de tissu et une note vocale »

 Zahra Tabari, prisonnière politique détenue à la prison de Lakan à Rasht, fait face à la menace imminente d’une exécution. Dans un appel depuis la prison, elle livre un récit détaillé de son arrestation, de ses interrogatoires et de son procès. Rejetant toutes les charges liées à la sécurité, Zahra Tabari qualifie sa condamnation à mort de « dépourvue de toute légitimité judiciaire » et de cas manifeste de « meurtre judiciaire ».

Inflation et exploitation : une nouvelle vague de grèves en Iran

 Une vague simultanée de manifestations a éclaté à travers l’Iran samedi. Ouvriers, personnel médical et chauffeurs sont descendus dans la rue pour protester contre la gestion par le gouvernement Pezeshkian d’une crise des moyens de subsistance qui s’aggrave. Des zones industrielles de Chouch au centre administratif de Téhéran, les manifestations témoignent d’une indignation populaire unifiée face à la flambée des prix et à la négligence systémique de l’État.

L’Iran face à la sécheresse : la population paie le prix des abus et de la mauvaise gouvernance

 Selon The Washington Post, les réservoirs vides, les marais asséchés et l’épuisement des nappes phréatiques en Iran sont principalement le résultat de plusieurs décennies de mauvaise gestion de l’eau par le gouvernement des mollahs.

vendredi 28 novembre 2025

Les États-Unis condamnent la montée de la crise du suicide et l’escalade des violences contre les femmes en Iran

 Les États-Unis ont fermement condamné l’aggravation de la crise sociale et humanitaire en Iran, mettant en lumière une hausse des suicides ainsi qu’un schéma croissant des discriminations et des violences contre les femmes et les filles sous le régime iranien.

Selon le Département d’État américain, près de 7 000 personnes se suicident chaque année en Iran, un chiffre décrit comme le reflet brutal du profond désespoir qui traverse le pays. Les difficultés économiques, la répression politique et l’absence de libertés sociales ont laissé des millions de personnes—en particulier les jeunes et les diplômés—sans perspective d’avenir stable. Le Département d’État s’inquiète particulièrement du fait que plus de la moitié des victimes de suicide sont des filles de moins de 18 ans, révélant une extrême vulnérabilité des jeunes femmes.

Le régime iranien accélère sa machine d’exécution : des prisonniers politiques risquent une mort imminente alors que les mises à mort atteignent un niveau inédit depuis 37 ans

 De nouvelles preuves révèlent une vague coordonnée d’exécutions à travers l’Iran, avec plus de 1 470 mises à mort en 2025 et au moins huit prisonniers politiques désormais menacés d’exécution immédiate.

Le régime iranien a intensifié son recours à la peine de mort à un niveau sans précédent, combinant des exécutions de masse dans tout le pays avec une accélération dramatique des condamnations à mort visant des prisonniers politiques. Les informations recueillies auprès de sources carcérales, de documents judiciaires et d’organisations de défense des droits humains décrivent un système judiciaire transformé en instrument de survie politique.

Vitali Klitschko appelle à une intervention urgente pour empêcher l'exécution d'un prisonnier politique iranien

 Vitali Klitschko, maire de Kyiv et ancien champion du monde de boxe, a publié une lettre demandant l'arrêt de l'exécution de Mohammad Javad Vafaei-Sani, boxeur et prisonnier politique de trente ans détenu à la prison de Vakilabad à Mashhad. Vafaei-Sani avait été arrêté après les manifestations pro-démocratie sanglantes de novembre 2019 à travers le pays et condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Mashhad.

Le maire de Kyiv a exprimé sa solidarité avec la déclaration commune publiée par des athlètes iraniens et internationaux s'opposant à la condamnation à mort de Vafaei-Sani et s'y est joint. Il a fermement condamné le régime iranien pour avoir confirmé cette sentence le 3 octobre 2024.

La santé de Marzieh Farsi se dégrade en raison du refus de soins médicaux

 L’état de santé de la prisonnière politique Marzieh Farsi, actuellement détenue à la prison d’Evin, s’est alarmantement détérioré ces dernières semaines.

Marzieh Farsi, qui lutte depuis des années contre un cancer et de graves complications cardiaques, a vu ses symptômes s’intensifier, migraines persistantes, vertiges sévères et faiblesse physique générale, depuis son transfert de la prison de Qarchak à Evin.

Le régime iranien intensifie la pression autour du hijab obligatoire, alors qu’un enregistrement audio divulgué révèle de nouvelles directives de Khamenei

 Les tensions croissantes concernant l’avenir de la politique du hijab obligatoire en Iran ont resurgi après qu’Elyas Hazrati, chef du conseil de l’information du gouvernement, a confirmé qu’Ali Khamenei avait envoyé une directive officielle à ce sujet au gouvernement de Masoud Pezeshkian.

Hazrati a déclaré le 26 novembre que le cabinet avait approuvé cet ordre confidentiel et présenté la question comme un engagement religieux, tout en reconnaissant les préoccupations du public quant aux méthodes de l’État concernant la conduite sociale.

jeudi 27 novembre 2025

Téhéran, Mashhad et Kerman en situation d’urgence face à l’aggravation de la crise de l’eau en Iran

 La crise de l’eau en Iran a atteint un stade critique : plusieurs provinces, dont Téhéran, Mashhad et Kerman, sont confrontées à une situation d’urgence et, dans certains cas, à un rationnement de facto. Dans la capitale, le directeur adjoint de la Compagnie régionale des eaux de Téhéran indique que les barrages de la province ont atteint leur « volume stratégique ».

Le régime iranien est confronté à un pays qu’il ne parvient plus à contrôler

 La dernière semaine de novembre 2025 a révélé un problème bien plus profond que la simple mauvaise gestion environnementale et économique en Iran. Hausse des prix du carburant justifiée par un jargon technique, fermeture d’écoles dans 15 provinces en raison de la pollution atmosphérique, forêts classées au patrimoine mondial de l’UNESCO brûlées pendant des jours sans intervention, et parlementaires mettant en garde contre une explosion sociale : tous ces éléments pointaient vers une même réalité : l’État perd la capacité de maîtriser les conséquences de ses propres politiques.

Mina Sadoughi, 41 ans, exécutée à la prison centrale de Shiraz

 Selon le rapport de CNRI Femmes ; Le mercredi 26 novembre 2025 au matin, la peine de mort de Mina Sadoughi, une femme de 41 ans détenue à la prison centrale de Shiraz, a été exécutée en même temps que celle de son mari.

Ce couple, originaire de Mohammadshahr à Karaj , avait déjà été condamné à mort pour des faits liés au trafic de stupéfiants. Ils laissent derrière eux trois enfants âgés de 7, 9 et 11 ans.

Refuges sécurisés : Écart profond entre violence domestique et aides aux femmes en Iran

 Les refuges sécurisés en Iran sont des passages temporaires qui, bien qu’apparaissant comme des symboles de protection, reflètent en réalité l’inefficacité des politiques gouvernementales et les faiblesses structurelles des lois. Leur capacité limitée, la pression pour renvoyer les femmes dans des environnements violents, le manque de soutien financier et de supervision efficace, ainsi que les menaces continues pesant sur les centres non gouvernementaux, montrent que les femmes victimes de violence restent en danger.

Parisa Kamali en grève de la faim dans la prison de Yazd

 Parisa Kamali, prisonnière politique détenue dans le quartier des femmes de la prison de Yazd, est en grève des médicaments et en grève de la faim depuis le 24 novembre 2025, pour protester contre l’incapacité des autorités à répondre à ses demandes légales et contre la « disparition » annoncée de son dossier.

Depuis le début de sa grève, tout contact avec sa famille a été coupé et elle a été transférée au quartier de quarantaine de la prison.

mercredi 26 novembre 2025

La pollution atmosphérique figure parmi les cinq principales causes de décès en Iran

 Abbas Shahsavani, membre du corps professoral de l'Université des sciences médicales de Beheshti, a déclaré que le nombre de jours de pollution et de décès attribués à la pollution de l'air augmentait d'année en année, plaçant ainsi la pollution de l'air parmi les cinq principales causes de décès dans le pays.

Mardi 25 novembre, Shahsavani a déclaré à l'agence de presse étatique Tasnim que le nombre de jours « néfastes pour la santé de tous » avait triplé cette année.

La discrimination éducative organisée par les mollahs iraniens révélée par leurs propres données

  Un quotidien officiel révèle involontairement un système délibéré qui pratique la discrimination éducative et privilégie les écoles élitistes et loyalistes, tout en abandonnant l’enseignement public et les provinces marginalisées.

Un nouveau rapport publié par le quotidien officiel Farhikhtegan a exposé par inadvertance l’ampleur de la discrimination éducative orchestrée par le régime des mollahs en Iran. L’analyse des performances académiques et des résultats des examens nationaux, que le journal tente de présenter comme neutre, met en réalité en lumière un système structurel conçu pour avantager les familles aisées et politiquement connectées, au détriment de millions d’élèves des écoles publiques et des provinces marginalisées.

La crise croissante des violences basées sur le genre en Iran : un quotidien officiel admet l’aggravation des inégalités et l’échec du système juridique

 Une rare reconnaissance de la part d’un journal contrôlé par le régime met en lumière l’augmentation alarmante des féminicides, des violences basées sur le genre, domestiques et de la discrimination systémique, alors que le gouvernement refuse toujours d’adopter des lois de protection.

Un récent article publié par le quotidien officiel du régime des mollahs iraniens Jahan-e Sanat révèle une hausse nette et inquiétante des violences basées sur le genre en Iran, constituant l’une des rares admissions par le régime d’une crise qu’il tente habituellement de dissimuler. L’article évoque un « cycle de discrimination et d’inégalité » dans lequel les femmes font face à des menaces croissantes, allant des violences domestiques jusqu’au meurtre, tandis que l’État échoue de manière persistante à fournir une protection juridique ou un soutien institutionnel.

13 prisonniers exécutés en Iran en 3 jours

 Treize exécutions de prisonniers ont eu lieu dans différentes villes d’Iran entre le samedi 22 novembre et le mardi 25 novembre. L’un d’entre eux a été exécuté publiquement dans la ville de Bastam.

Exécution de Gholamali Eftekhari à la prison de Neyshabur

Dans la matinée du mardi 25 novembre, Gholamali Eftekhari a été exécuté à la prison de Neyshabur. Il avait été accusé d’infractions liées à la drogue.

Mahin Rahimi exécutée à la prison de Vakilabad, à Machhad

 Selon le rapport de CNRI Femmes ; À l’aube du mercredi 26 novembre, la peine de mort prononcée contre Mahin Rahimi, une prisonnière détenue à la prison de Vakilabad à Machhad, a été appliquée.

Mahin Rahimi avait auparavant été reconnue coupable de meurtre et condamnée à mort par le pouvoir judiciaire iranien.

mardi 25 novembre 2025

Des agriculteurs et des retraités iraniens manifestent dans plusieurs provinces

 Le mardi 25 novembre, l’Iran a été le théâtre d’une vague de contestation politique et de désespoir économique qui a touché l’ensemble du pays. Des forêts du Golestan, au nord, aux serres de Kerman, au sud, des manifestations simultanées ont éclaté, révélant un régime incapable de gouverner et qui ne recourt qu’à la répression pour se maintenir au pouvoir.

Des démolitions brutales laissent des familles sans abri à Saveh et Zahedan en Iran

 Les forces du régime iranien détruisent des habitations à l’approche de l’hiver, accentuant la peur et le déplacement des familles sans abri.

Dans le quartier de Bijgerd, à Saveh, plusieurs familles se retrouvent sans abri alors que l’hiver commence, après la destruction de plusieurs habitations par des forces loyales au Guide suprême iranien. Cette opération, menée par des unités de sécurité affiliées au régime, a privé des résidents de leur abri essentiel au moment où les températures chutent.

La 96e semaine de la campagne « Non aux mardis des exécutions » dans 55 prisons à travers l'Iran

Selon les informations disponibles, la campagne « Mardi sans exécutions » s'est poursuivie aujourd'hui, 25 novembre 2025, et avec la participation de la prison centrale de Birjand, le nombre d'établissements pénitentiaires se joignant à la grève de la faim a atteint cinquante-cinq. Dans leurs déclarations, les prisons participantes ont exprimé leur soutien aux protestations des familles des condamnés à mort et ont appelé la population à les soutenir.

lundi 24 novembre 2025

L’économie dévastée et la pauvreté explosive : des facteurs clés de la violence domestique

 La pauvreté explosive et l’effondrement des moyens de subsistance, résultant d’une économie dévastée et épuisée par des politiques anti-populaires, le pillage et le détournement des richesses nationales par le régime clérical iranien, notamment par le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), comptent parmi les principaux facteurs à l’origine de la hausse de la violence contre les femmes.

Incendie dans l'une des plus anciennes forêts du monde : toujours hors de contrôle après 21 jours.

 Plus de vingt et un jours se sont écoulés depuis le début de l'incendie dans la forêt d'Elit, au nord de l'Iran. Selon des sources locales, le brasier est extrêmement étendu. Les habitants tentent depuis plusieurs jours de le maîtriser avec des moyens très limités.

La réalité est que, ces soixante dernières années, plus de la moitié des forêts hyrcaniennes ont été détruites pour diverses raisons, et les récents incendies ne sont qu'un épisode de plus sur une longue carte de dévastation. Les forêts hyrcaniennes s'étendent le long de la côte sud de la mer Caspienne et comptent parmi les plus anciennes forêts de feuillus au monde.

L’Iran, l’un des cas les plus graves de violences à l’égard des femmes dans la région

 À l’approche de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, les données récentes montrent que les violences contre les femmes et les filles en Iran ont atteint un niveau sans précédent.

Iran : 304 exécutions en un mois, 1 735 depuis le début de l’année 2025.

 Les exécutions perpétrées par le régime iranien ont atteint un niveau sans précédent. Selon les informations disponibles, au moins 304 prisonniers ont été exécutés dans différentes prisons du pays entre le 23 octobre et le 21 novembre (mois persan d'Aban), un chiffre qui représente le nombre mensuel d'exécutions le plus élevé de ces trente-sept dernières années. Les observateurs estiment que cette recrudescence soudaine et implacable des exécutions est la réponse du régime aux inquiétudes croissantes suscitées par la formation de mouvements de protestation sociale et d'un soulèvement populaire.

La vie du prisonnier politique Ehsan Faridi est en danger

 Un groupe de prisonniers politiques participant à la campagne « Mardis non à l'exécution » à la prison de Ghezel Hesar a averti dans une lettre que la vie d'Ehsan Faridi, un étudiant de vingt-deux ans et prisonnier politique condamné à mort, est en grave danger.

La lettre indique que Faridi est « une victime de plus de la brutalité du régime, qui s'est intensifiée après la guerre de douze jours ».

dimanche 23 novembre 2025

Les réfugiés de l’eau en Iran

 Le 23 novembre 2025, le quotidien d’État Asia a introduit un nouveau terme pour désigner une réalité qui s’intensifie rapidement : les « réfugiés de l’eau ». Selon le journal, une vague croissante de migrations internes pousse des familles des provinces ravagées par la sécheresse vers la côte caspienne plus verdoyante, notamment le Gilan et le Mazandaran. Des quartiers entiers, écrit-il, sont désormais surpeuplés de nouveaux arrivants fuyant l’assèchement des puits, les tempêtes de poussière et l’effondrement de l’agriculture locale.

Manifestations du personnel soignant et grève des mineurs pour réclamer leurs salaires impayés

 Une nouvelle vague de contestation a déferlé sur l’Iran ce week-end, alors que le fossé entre le pillage des richesses nationales par le régime clérical et le désespoir économique de la population se creuse. Ces dernières 48 heures, des Iraniens de tous horizons – secouristes, mineurs, retraités et investisseurs floués – ont manifesté dans plusieurs villes. Si les manifestants réclamaient leurs droits fondamentaux et le paiement de leurs salaires impayés, des informations en provenance d’Iran indiquent que le régime a intensifié la répression, recourant à des mesures disciplinaires allant de la suspension d’emploi à l’usage de la force létale contre les plus démunis.

Bouleversements économiques : les craintes du régime iranien

 Les signaux économiques envoyés cette semaine par le régime iranien révèlent un système qui resserre frénétiquement son emprise, pris entre un effondrement budgétaire inévitable et la menace de troubles sociaux. Le samedi 22 novembre 2025, le gouvernement a finalisé une multiplication par quatre du prix de l’essence super importée. Simultanément, des millions de retraités ont été privés de leur assurance maladie complémentaire à compter du 22 novembre.

Yalda Emamdoust : Quatre mois de silence autour de la disparition de l'athlète

 Plus de quatre mois se sont écoulés depuis l'arrestation et la disparition forcée de Yalda Emamdoust, championne de course de fond et ancienne prisonnière politique à Ispahan . Pourtant, aucune institution officielle n'a fourni d'informations concernant son lieu de séjour, son état de santé ou son statut juridique.

Yalda Emamdoust a été arrêtée en août 2025 par les forces de sécurité et transférée dans un lieu tenu secret. Son arrestation a eu lieu sans mandat judiciaire, sans convocation ni justification légale, et depuis lors, aucune déclaration officielle concernant sa situation n'a été publiée.

Intensification décuplée de la sécheresse en Iran due aux activités humaines

 Une nouvelle étude révèle que la sécheresse sans précédent qui frappe l'Iran, l'Irak et la Syrie depuis cinq ans n'aurait pas atteint une telle intensité sans le changement climatique d'origine humaine. Pour les lecteurs non iraniens : l'Iran, l'Irak et la Syrie forment une région déjà extrêmement vulnérable à la pénurie d'eau et aux conséquences d'une mauvaise gestion de longue date.