Selon la police, l’homme a avoué lors des interrogatoires qu’au cours d’un « différend familial », il avait frappé sa jeune épouse avec un bâton. Après avoir perdu connaissance, il l’a transportée à l’hôpital, mais la gravité des blessures a entraîné sa mort.
D’après les informations obtenues, une dispute liée au prêt de mariage aurait éclaté entre le mari et Maryam. Yaghoub exigeait que la somme du prêt lui soit remise une fois celui-ci obtenu. Maryam lui avait répondu que sa famille avait besoin de cet argent pour acheter la dot et couvrir les autres dépenses, et qu’ils étaient dans une situation financière difficile. Au cours de la dispute, Yaghoub s’est alors acharné sur Maryam avec un bâton
Selon une source informée auprès d’IranWire :
« La jeune fille, couverte de sang, perd connaissance. Omid, constatant la gravité de l’état de sa femme, l’emmène d’abord chez un médecin près d’Ajabshir. Presque inanimée, Maryam tombe de la moto en chemin et s’évanouit. Omid l’attache alors avec une corde à la moto et abandonne son corps à demi inconscient devant la maison de sa sœur et du mari de celle-ci, Farrokh. Pensant que Maryam était encore vivante, Farrokh la transporte à l’hôpital d’Ajabshir. Le personnel médical ne déclare pas immédiatement son décès et convoque Omid à l’hôpital sous prétexte de demander son consentement pour une intervention chirurgicale ; c’est à ce moment-là que la police l’arrête. »
La même source ajoute :
« Le meurtrier et la victime n’étaient pas originaires d’Ajabshir. La sœur d’Omid (Yaghoub) était mariée dans le village de Gonbad, et Yaghoub y a amené Maryam pour clarifier la situation de leur mariage. Omid avait déjà été marié et n’avait pas eu d’enfant. Il torturait sa première femme : son corps portait des traces de brûlures partout. Il la brûlait avec des brochettes de barbecue. Il avait trompé Maryam et l’avait forcée à s’enfuir avec lui pour qu’ils se marient. »
Les informations disponibles indiquent que le meurtrier avait été auparavant dépendant à la méthamphétamine. Les deux jeunes, auteur et victime, vivaient dans des conditions économiques difficiles et provenaient de familles pauvres. Maryam avait également abandonné l’école.
Un membre du personnel de l’hôpital d’Ajabshir a déclaré que l’agresseur avait tiré l’oreille de la jeune fille de 16 ans avec une telle force que l’os de l’oreille s’était détaché. Les cheveux à l’arrière de sa tête avaient été arrachés à cause des tiraillements. Elle avait été battue de manière extrêmement brutale.
Une source d’IranWire ajoute :
« Dans les villages reculés de l’Azerbaïdjan oriental, notamment à Ajabshir, Maragheh et Bonab, les mariages précoces sont encore répandus. Par exemple, dans le village de Chaharbarud, dans le comté d’Ajabshir, qui compte environ mille habitants, 45 filles de moins de 18 ans se sont mariées au cours de l’année écoulée. Avec l’aggravation constante de la situation économique des familles en Iran, ce phénomène est en pleine expansion. »

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