Ce couple, originaire de Mohammadshahr à Karaj , avait déjà été condamné à mort pour des faits liés au trafic de stupéfiants. Ils laissent derrière eux trois enfants âgés de 7, 9 et 11 ans.
L'exécution a eu lieu sans que la famille ni l'avocat du couple n'en soient préalablement informés, ce qui ajoute ce cas à la liste croissante des exécutions secrètes en Iran. Mina Sadoughi et son mari se sont également vu refuser une dernière visite à leurs enfants et à leurs proches.
À l'heure actuelle, aucun média d'État ni aucune source officielle en Iran n'a reconnu ni confirmé ces exécutions.
Avec l'exécution de Mina Sadoughi à la prison centrale de Shiraz, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis début 2025 a atteint 55, ce qui constitue un record sans précédent dans l'exécution de femmes en Iran.
Au cours de l'année 2024, 34 femmes ont été exécutées dans tout le pays.
L'Iran, détenteur du record mondial d'exécutions de femmes
Selon les données enregistrées par le Comité des femmes du Conseil national de la résistance iranienne, au moins 318 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Nombre de femmes exécutées par le régime iranien étaient elles-mêmes victimes de violences conjugales et de lois familiales discriminatoires. Un nombre important d'entre elles ont agi en légitime défense.
Au cours de l'année 1403 du calendrier iranien, au moins 38 femmes ont été exécutées en Iran, ce qui représente une augmentation inquiétante de 90 % par rapport à l'année précédente.
Le silence et l'inaction face aux assassins du peuple iranien alimentent le terrorisme, la répression et les bellicismes. Ce régime d'exécutions et de terreur doit être condamné par la communauté internationale, et son dossier de violations des droits humains doit être porté devant le Conseil de sécurité des Nations Unies.

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