mercredi 19 novembre 2025

Enfants iraniens, victimes de la pauvreté, de la discrimination et d'un régime meurtrier d'enfants

 La Journée mondiale de l’enfance, censée célébrer l’avenir des enfants, met en Iran en lumière la souffrance de millions d’entre eux. Privés de jeux et d’éducation, ils sont confrontés à la pauvreté, à la malnutrition, au travail forcé, aux mariages précoces et à diverses formes de violence, alors même que l’Iran est l’un des pays les plus riches en ressources naturelles — accaparées par une élite dirigeante corrompue.

On estime que 3 à 7 millions d’enfants travaillent en Iran, souvent dans la rue ou dans des ateliers clandestins, exposés aux maladies, aux accidents et aux abus. Les filles — encore plus vulnérables — subissent davantage de violences physiques et sexuelles.

La crise éducative s’aggrave également : un enfant iranien sur 22 est privé d’école, et la pauvreté empêche des millions d’élèves de s’inscrire. Seuls 70 % des enfants entrant en primaire parviennent à terminer le secondaire.

La malnutrition, quant à elle, touche plus de 14 millions d’enfants et constitue une cause directe ou indirecte de 60 % des décès infantiles.

En l’espace d’un mois, quatre élèves sont morts dans des écoles en raison de punitions, de pressions psychologiques ou d’arrêts cardiaques — un signe alarmant de la détérioration de la santé physique et mentale des enfants.

La pauvreté structurelle, la corruption et l’absence de protection sociale condamnent les enfants iraniens à un avenir de privations. Seule la mise en place d’un système juste, garantissant l’accès à l’éducation, à la santé et à la sécurité, peut offrir aux enfants l’avenir qu’ils méritent.

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