On estime que 3 à 7 millions d’enfants travaillent en Iran, souvent dans la rue ou dans des ateliers clandestins, exposés aux maladies, aux accidents et aux abus. Les filles — encore plus vulnérables — subissent davantage de violences physiques et sexuelles.
La crise éducative s’aggrave également : un enfant iranien sur 22 est privé d’école, et la pauvreté empêche des millions d’élèves de s’inscrire. Seuls 70 % des enfants entrant en primaire parviennent à terminer le secondaire.
La malnutrition, quant à elle, touche plus de 14 millions d’enfants et constitue une cause directe ou indirecte de 60 % des décès infantiles.
En l’espace d’un mois, quatre élèves sont morts dans des écoles en raison de punitions, de pressions psychologiques ou d’arrêts cardiaques — un signe alarmant de la détérioration de la santé physique et mentale des enfants.
La pauvreté structurelle, la corruption et l’absence de protection sociale condamnent les enfants iraniens à un avenir de privations. Seule la mise en place d’un système juste, garantissant l’accès à l’éducation, à la santé et à la sécurité, peut offrir aux enfants l’avenir qu’ils méritent.


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