Elle avait été condamnée pour des faits liés à la drogue. On ne dispose d'aucun autre détail concernant cette exécution.
Sous le régime des mollahs en Iran, les agents du réseau des Gardiens de la révolution, qui font le trafic de stupéfiants à grande échelle et rendent toxicomanes les jeunes Iraniens et du Moyen-Orient, fournissent ouvertement de la drogue aux prisonniers des prisons du régime afin de briser leur résistance. Les responsables non seulement restent impunis, mais mènent une vie de luxe extrême, tandis que des personnes vulnérables comme Zahra Khan Babaii, accablées par l'extrême pauvreté et le chômage, sont condamnées à mort et exécutées.
L'Iran, détenteur du record mondial d'exécutions de femmes
Avec l'exécution de Zahra Khan Babaii à la prison de Bandar Abbas, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis début 2025 atteint 50, un record sans précédent. Sur l'ensemble de l'année 2024, 34 femmes avaient été exécutées dans tout le pays.
Selon les données enregistrées par le Comité des femmes du Conseil national de la résistance iranienne, au moins 313 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Nombre de femmes exécutées par le régime iranien étaient elles-mêmes victimes de violences conjugales et de lois familiales discriminatoires. Un nombre important d'entre elles ont agi en légitime défense.
Au cours de l'année 1403 du calendrier iranien, au moins 38 femmes ont été exécutées en Iran, ce qui représente une augmentation inquiétante de 90 % par rapport à l'année précédente.
Depuis l'arrivée au pouvoir de Massoud Pezeshkian, le régime clérical a exécuté plus de 2 200 prisonniers.
Le silence et l'inaction face aux assassins du peuple iranien alimentent le terrorisme, la répression et les bellicismes. Ce régime d'exécutions et de terreur doit être condamné par la communauté internationale, et son dossier de violations des droits humains doit être porté devant le Conseil de sécurité des Nations Unies.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire