jeudi 6 novembre 2025

Des experts des droits humains de l’ONU alertent sur l’exécution imminente de six prisonniers politiques en Iran, victimes de torture et de procès iniques

Un groupe d’experts des droits humains de l’ONU a tiré la sonnette d’alarme face au risque imminent d’exécution de six prisonniers politiques iraniens, condamnés à mort à l’issue de procès qualifiés de profondément iniques et entachés d’actes de torture.

Dans une communication officielle adressée au régime iranien, la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains en Iran — aux côtés des titulaires de mandats sur la torture, les exécutions extrajudiciaires, la liberté de religion ou de conviction, et les disparitions forcées — a exprimé sa « grave préoccupation » quant au sort de Babak Alipour, Vahid Bani Amerian, Akbar (Shahrokh) Daneshvarkar, Pouya Ghobadi, Abolhassan Montazer et Seyyed Mohammad Taghavi Sangdehi, tous condamnés à mort pour baghi (rébellion armée) en raison de leur présumée appartenance à l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI).

Genève – Nations Unies

Cinq rapporteurs spéciaux des Nations Unies ont exprimé leur vive inquiétude concernant six prisonniers condamnés à mort pour leur soutien à l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI / MEK).

Ces détenus ont été soumis à diverses formes de torture physique et psychologique, à des mauvais traitements et à des menaces durant leur détention.

Les accusés n’ont eu que quelques minutes pour présenter leur défense.

Les rapporteurs spéciaux signataires

Mai Sato – Rapporteure spéciale sur la situation des droits humains en Iran

Gabriella Citroni – Rapporteure du Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires

Morris Tidball-Binz – Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires

Nazila Ghanea – Rapporteure spéciale sur la liberté de religion ou de conviction

Alice Jill Edwards – Rapporteure spéciale sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Dans leur lettre conjointe, les cinq rapporteurs expriment leur préoccupation face à l’exécution imminente de ces six prisonniers politiques, condamnés pour leur sympathie envers l’Organisation des Moudjahidine.

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