dimanche 16 novembre 2025

Alerte rouge à la pollution atmosphérique à Téhéran et dans plusieurs autres provinces

 Les médias iraniens ont rapporté une forte hausse de la pollution atmosphérique à Téhéran et dans plusieurs grandes villes, dont Ispahan et Ahvaz, atteignant le niveau d’alerte rouge.

L’agence de presse officielle IRIB a indiqué lundi 10 novembre que la qualité de l’air dans plusieurs villes des provinces de Téhéran, Alborz, Ispahan et Khuzestan avait atteint des niveaux qualifiés de « mauvais à très mauvais pour tous ».

Selon ce rapport, l’indice de pollution atmosphérique à Mahshahr, dans le Khuzestan, a dépassé 200, un niveau considéré comme « très mauvais pour tous ».

La qualité de l’air a également été qualifiée de « rouge et mauvaise pour tous » dans les villes d’Eshtehard et de Fardis (province d’Alborz), d’Eslamshahr, de Baghestan et de Baharestan (province de Téhéran), ainsi que de Khomeinishahr et de Qahjavarestan (province d’Ispahan). et à Ahvaz, Aghajari, Andimeshk, Baghmalek, Behbahan, Khorramshahr, Dezful, Dasht-e Azadegan, Shadegan, Shushtar, Karun et Hoveyzeh, dans la province du Khuzestan.

Le rapport précise que dans certaines zones de ces provinces, l’indice de qualité de l’air a atteint le niveau « orange », ce qui signifie « malsain pour les personnes sensibles ».

Interdiction de délivrer des permis de circulation à Téhéran

Le quotidien d’État Shargh a rapporté lundi qu’en raison de la persistance de la mauvaise qualité de l’air, le Comité d’urgence de Téhéran pour la pollution atmosphérique a annoncé l’interdiction de délivrer des permis de circulation journaliers jusqu’à ce que la situation s’améliore.

Par conséquent, les habitants de Téhéran ne pourront pas obtenir de permis journaliers pour accéder aux zones à circulation restreinte de la ville tant que la qualité de l’air ne s’améliorera pas.

En juillet, Mehdi Chamran, président du Conseil municipal de Téhéran, a déclaré que l’aggravation de la pollution atmosphérique dans la capitale n’était pas uniquement due au trafic ou aux inversions de température, mais aussi aux pénuries d’eau et à la sécheresse.

Il a ajouté : « Nous devons lutter contre la pollution grâce aux espaces verts et à une utilisation efficace de l’eau. »

La pollution atmosphérique touche « la moitié du pays »

Le site d’information Tabnak a cité le météorologue Mohammad Asghari, qui a déclaré que « la pollution atmosphérique a touché la moitié du pays », notant que les grandes villes industrielles telles que Téhéran, Alborz, le Khuzestan, Ispahan, Markazi, l’Azerbaïdjan oriental, l’Azerbaïdjan occidental et Semnan sont actuellement confrontées à une grave pollution atmosphérique.

Le dimanche 9 novembre, Alireza Raeisi, vice-ministre de la Santé, a déclaré qu’environ 58 975 personnes étaient décédées en Iran des suites de la pollution atmosphérique en 2024.

Il a ajouté : « Ce chiffre équivaut à la mort de 161 citoyens par jour, soit environ sept par heure. »

Selon le vice-ministre de la Santé, les estimations montrent que les décès attribués à la pollution de l’air en 2024 ont causé des pertes économiques d’environ 17,2 milliards de dollars au pays.


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