Discours d’anciens premiers ministres d’Italie, de Belgique, de Suède, de Roumanie et d’Irlande
Discours de Joseph Lieberman, Rudy Giuliani, John Bolton, Louis Freeh, Michael Mukasey et Robert Joseph
Maryam Radjavi : Raïssi doit être jugé pour génocide et crime contre l’humanité dans les massacres de 1988 et avant et après cette date. La Résistance iranienne fera avaler le poison des droits humains au régime des mollahs. Le mouvement pour la justice est le mouvement de tout le peuple iranien pour renverser ce régime.
L’arrivée de Raïssi met un point final aux illusions de modération dans ce régime et marque l’échec de la politique de complaisance occidentale avec le fascisme religieux. C’est un test pour la communauté internationale pour savoir si elle va traiter avec un régime génocidaire ou si elle va se tenir aux côtés du peuple iranien.
Le troisième jour du Sommet mondial de l’Iran libre 2021 a été consacré au Mouvement pour la justice du peuple iranien en faveur des victimes du massacre de plus de 30.000 prisonniers politiques en 1988, dont plus de 90 % étaient des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK).
Des personnalités éminentes européennes sont intervenues comme les anciens Premiers ministres d’Italie Matteo Renzi, de Belgique Guy Verhofstadt, d’Irlande Enda Kenny, d’Italie Carlo Cottarelli premier ministre interimaire, de Suède Fredrik Reinfeldt, de Roumanie Petre Roman, et d’éminents partisans de la Résistance iranienne, le maire Rudy Giuliani, John Bolton, le sénateur Joseph Lieberman, le sénateur Torricelli , le juge Mukasey, Louis Freeh, l’ambassadeur Robert Joseph, l’ambassadeur Marc Ginsberg, l’ambassadeur Lincoln Bloomfield, Frances Townsend, James Woolsey former director of CIA, Theresa Payton, ainsi que de nombreux anciens ministres : du Canada, John Baird, ancien ministre des Affaires étrangères, Tony Clement, ancien ministre de l’Industrie, Wayne Easter, ancien ministre de l’Agriculture, Judy Sgro, ancienne ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration ; de France, Rama Yade, ancienne secrétaire d’Etat aux droits de l’homme, Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement ; de Finlande, Timo Juhani Soini, ancien ministre des Affaires étrangères ; de Lithuanie, Audronius Ažubalis, ancien ministre des Affaires étrangères ; de Slovaquie Eduard Kukan, ancien ministre des Affaires étrangères ; d’Irlande, Tom Kitt ancien ministre des Affaires étrangères, Lucinda Creighton, ancienne ministre des Affaires européennes ; de Grande-Bretagne Lord Henry Bellingham ancien secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères ; de la République Tchèque Alexandr Vondra ancien ministre de la Défense ; de Pologne Michał Kamiński, ancien Secrétaire d’État aux relations avec les médias à la Chancellerie du Président et actuel vice-président du sénat, et Ryszard Kalisz ancien ministre de l’Intérieur ; d’Albanie Tritan Shehu ancien ministre des Affaires étrangères, Klajda Gjosha, ancienne ministre des Affaires européennes, Mimi Kodheli, ancienne ministre de la Défense ; ainsi que des officiers supérieurs de l’armée des Etats-Unis, le général James Conway, le général Jack Keane, le général Charles Wald ; de hautes personnalités politiques comme Ad Melkert, ancien représentant de la MANUI en Irak, Garry Kasparov champion d’échecs, et Gilbert Mitterrand, président de la Fondation Danielle Mitterrand-France Libertés.
Dans son discours, Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a retracé les raisons historiques de l’arrivée au pouvoir de Raïssi, l’assassin des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) et bourreau du massacre de 1988. Elle l’a qualifié en termes politiques, de point final aux illusions sur la modération du régime et de point d’échec de la politique de complaisance des gouvernements occidentaux avec le fascisme religieux.
A présent, le pouvoir exécutif a été remis à un bourreau, le pouvoir judiciaire à un assassin professionnel, le pouvoir législatif à un matraqueur qui a ouvertement déclaré : « Je fais partie des matraqueurs, et je suis fier de manier le bâton contre Massoud Radjavi depuis 1979. » Au fait, si la dictature religieuse n’était pas sur le point de disparaître, quel besoin y avait-il à mettre à la tête du système une horde de cannibales ?
Soulignant que plus de 90% des électeurs avaient boycotté la mascarade électorale, Mme Radjavi a dit que même les chiffres totalement truqués du régime disent que 80% des électeurs n’ont pas participé à Téhéran, 70% se sont abstenus à Chiraz et 58% dans tout le pays. Plus catastrophique encore ont été les élections municipales. Dans certaines grandes villes, les bulletins nuls sont arrivés en premier.
A Téhéran, le taux de participation n’a été que de 14% et à Tabriz d’un et demi pour cent. Oui, ce gouvernement est à un et demi pour cent. Toute l’histoire, c’est que les conditions objectives pour le renversement du régime sont là. Quant au peuple iranien comme toujours, face au nouveau dispositif répressif, il redouble de détermination pour renverser la dictature religieuse.
Mme Radjavi a ajouté qu’en ce qui concerne la communauté internationale, c’est un test pour savoir si elle va traiter avec ce régime génocidaire ou si elle va se tenir aux côtés du peuple iranien. Les Nations Unies ne doivent pas laisser entrer Raïssi à la prochaine session de l’Assemblée générale. Raïssi est un criminel coupable de génocide et de crime contre l’humanité en 1988.
En tant que l’un des plus hauts responsables judiciaires du régime durant ces quarante dernières années, il a joué un rôle décisif dans l’exécution et le meurtre des enfants du peuple iranien. Il est coupable parce qu’il est l’un des dirigeants d’un régime qui a tué 1500 jeunes lors du soulèvement de novembre 2019, un chiffre qui, selon des chercheurs, est en réalité trois fois plus élevé. Comme l’a déclaré la secrétaire générale d’Amnesty International : « Le fait qu’Ebrahim Raïssi ait accédé à la présidence au lieu de faire l’objet d’une enquête pour les crimes contre l’humanité que constituent les meurtres, les disparitions forcées et la torture, est un sombre rappel de l’impunité qui règne en maître en Iran. »
Mme Radjavi a souligné : Un jour, cette même Résistance a fait avaler « la coupe de poison du cessez-le-feu » dans la guerre Iran-Irak à Khomeiny. Un jour, cette même Résistance a piégé Khamenei dans son programme nucléaire, et à présent cette même Résistance va faire avaler à la dictature religieuse « la coupe de poison » des droits humains. Soyez-en sûrs ! Aujourd’hui, le mouvement pour la justice en faveur des victimes du massacre de 1988, constitue le mouvement de l’ensemble du peuple iranien pour renverser le régime.
Avant son intervention, Mme Radjavi a visité la section du cimetière de Khavaran d’Achraf 3, construite à la mémoire des martyrs de l’OMPI du massacre de 1988 pour leur rendre hommage. Il s’agit d’un mémorial pour plus de 30.000 prisonniers politiques exécutés massivement durant l’été 1988, dont plus de 90 % étaient des membres de l’OMPI.
Sur une fatwa de Khomeiny, ils ont été exécutés par groupes entiers par Raïssi et les autres bourreaux en raison de leur fidélité à leur serment de défendre la liberté. Beaucoup ont été enterrés dans des fosses communes au cimetière de Khavaran à Téhéran. Au nom de la Résistance iranienne, Madame Radjavi a fait le serment au 30.000 victimes exécutées du massacre de libérer l’Iran de ce régime génocidaire.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 juillet 2021
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